À quelques jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc (21 décembre – 18 janvier), le sélectionneur national Vladimir Petkovic, coach de l’équipe d’Algérie, se retrouve face à un casse-tête stratégique concernant le poste crucial de gardien de but. Pour cette édition, le coach suisse a choisi un trio composé de Luca Zidane, Oussama Benbot et Anthony Mandréa. Chacun d’entre eux présente des profils très différents, offrant des options mais aussi une certaine incertitude quant à la titularisation lors du match inaugural face au Soudan le 24 décembre.
Avec l’absence d’Alexis Guendouz, qui semblait être le choix naturel de Petkovic, le plan initial du technicien doit être réévalué. Zidane et Benbot n’ont jamais disputé de phase finale de CAN avec l’Algérie, tandis que Mandréa, malgré son expérience dans cette compétition, revient après une longue absence de trois rassemblements consécutifs. Le choix du titulaire semble donc ouvert et pourrait être déterminé seulement à quelques jours du début de la compétition. Petkovic a d’ailleurs confirmé lors de sa conférence de presse : « La décision concernant le gardien qui sera titulaire face au Soudan se prendra deux-trois jours avant le match. (…) On a trois gardiens qui ont tous des caractéristiques différentes, mais les trois ont les capacités d’être titulaires. »
D’un point de vue technique, Luca Zidane apparaît comme un candidat intéressant, malgré le fait qu’il ne compte qu’une seule sélection avec l’équipe nationale. Sa jeunesse et sa réactivité sont des atouts, mais sa taille (1m83) pourrait constituer un désavantage face aux attaquants physiques et puissants que l’Algérie pourrait rencontrer en Afrique. Oussama Benbot, qui cumule deux sélections, bénéficie d’une stature plus imposante (1m90), ce qui pourrait lui donner un léger avantage sur le plan aérien et sur les situations de jeu arrêtées. Quant à Anthony Mandréa, malgré sa taille légèrement inférieure (1m86), il possède l’expérience la plus solide avec 20 matchs internationaux à son actif, un atout précieux dans un contexte de haute pression.
Petkovic a reconnu l’importance de l’expérience dans ce choix : « Mandréa peut nous permettre de nous améliorer sur le plan sportif. C’est aussi lié au fait que Mandréa est un joueur ayant joué beaucoup de matchs, il a du vécu avec l’équipe nationale, c’est une valeur sûre. » Cependant, son intégration tardive au stage complique son éligibilité à une titularisation immédiate. Ainsi, le débat reste ouvert entre Mandréa et Benbot, chacun ayant des arguments techniques, physiques et psychologiques pour prétendre au poste de numéro un.
L’approche de Petkovic semble pragmatique : il dispose d’un éventail de solutions adaptées à différents scénarios tactiques. Les confrontations de préparation et les séances d’entraînement intensives permettront au staff technique d’évaluer la réactivité, la concentration et la communication de chaque gardien avec sa défense. Le choix final pourrait également dépendre du style de jeu que le sélectionneur entend imposer dès le premier match face au Soudan, ainsi que de la gestion physique des portiers tout au long du tournoi.
































