La Confédération africaine de football (CAF) a décidé d’opérer un changement majeur dans le calendrier de la Coupe d’Afrique des nations à partir de l’édition 2027. Selon des informations confirmées par des sources proches du dossier, la CAN retrouvera son positionnement estival et se disputera désormais en juin et juillet, mettant ainsi fin au format hivernal adopté ces dernières années.
Cette décision concerne directement la CAN 2027, qui sera coorganisée par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda. Le tournoi se déroulera donc durant l’été 2027, conformément au nouveau calendrier fixé par l’instance continentale. L’édition marocaine à venir, programmée exceptionnellement en décembre 2025 et janvier 2026, bénéficiera d’une dérogation accordée par la FIFA, ce qui explique son maintien en période hivernale. À partir de 2027, cette exception ne sera plus reconduite, sauf décision contraire du Comité exécutif de la CAF.
D’après les mêmes sources, le retour de la CAN en été est désormais officiellement inscrit dans les règlements de la Confédération africaine de football. Toute modification future du calendrier ne pourra intervenir qu’après validation formelle du Comité exécutif, ce qui confère à cette décision un caractère durable et structurant pour le football africain. La CAF entend ainsi harmoniser son calendrier avec celui des grandes compétitions internationales et limiter les perturbations pour les clubs européens, souvent impactés par l’organisation hivernale du tournoi.
Le format de la compétition restera inchangé. Vingt-quatre sélections prendront part à la phase finale, avec une qualification automatique accordée au pays hôte, ou aux pays hôtes dans le cas d’une organisation conjointe. La phase à élimination directe débutera à partir des huitièmes de finale, avec des rencontres disputées sur un match sec. En cas d’égalité à l’issue du temps réglementaire, des prolongations seront jouées, suivies, si nécessaire, d’une séance de tirs au but pour départager les équipes.
La CAF a également renforcé son arsenal disciplinaire. Des sanctions sévères sont prévues en cas d’abandon d’un match ou de la compétition par une sélection. Toute équipe fautive s’exposera à une disqualification immédiate, accompagnée d’une amende pouvant atteindre 300 000 dollars. À cela pourrait s’ajouter une interdiction de participation aux deux prochaines éditions de la CAN, ainsi que la perte des frais d’inscription, sauf en cas de force majeure dûment reconnue.
Avec ce retour à une CAN estivale, la CAF espère offrir de meilleures conditions climatiques et organisationnelles, tout en rétablissant un équilibre plus favorable entre les exigences des sélections nationales et celles des clubs. Cette décision marque un tournant important dans la gestion du calendrier du football africain pour les années à venir.


































