Algérie Foot – La sortie de l’équipe d’Algérie de Djamel Belmadi au premier tour de la CAN a mis Walid Sadi et la FAF dans une situation plus que délicate.
La campagne de l’équipe nationale algérienne à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024 en Côte d’Ivoire s’est soldée par une élimination dès le premier tour, laissant l’Algérie à la dernière place du groupe “D” avec seulement 2 points. Cette contre-performance signifie que l’Algérie ne bénéficiera que de la prime de participation de base, loin des espoirs de gains plus conséquents.
Le volet financier du sport prend une place prépondérante lors des grandes compétitions. Bien que la Confédération africaine de football (CAF) ait revu à la hausse les récompenses, offrant une somme de 7 millions de dollars au vainqueur du tournoi, les fédérations des équipes moins performantes parmi les 24 sélections engagées percevront des montants bien plus modestes.
Malgré les investissements conséquents de la Fédération algérienne de football (FAF) et de Walid Sadi pour assurer des conditions optimales à Belmadi et l’équipe d’Algérie (transport, préparation et hébergement), le retour sur investissement s’avère décevant. La FAF devra se contenter de 500 000 dollars pour le parcours en demi-teinte des Fennecs, une somme nettement inférieure aux dépenses engagées.
La situation financière risque de se compliquer davantage avec les coûts liés à l’indemnisation pour la résiliation du contrat de Djamel Belmadi. Il est à noter que la prime versée au coach équivaut aux deux mois de salaire proposés par Walid Sadi, président de la FAF, pour mettre fin au contrat de Belmadi. Cette ironie financière souligne les conséquences complexes d’une campagne décevante et suscite des interrogations sur l’impact à long terme sur les finances de la fédération algérienne.
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