L’ancien international marocain Marouane Chamakh a récemment partagé ses impressions sur l’Algérie et la relation particulière qui unit les deux nations voisines, dans une intervention relayée sur les réseaux sociaux par Football Média 🇩🇿. Ses propos, empreints de sincérité, soulignent l’importance du respect et de la fraternité entre les peuples, tout en reconnaissant la rivalité sportive qui anime le football nord-africain.
« L’Algérie, c’est un pays frère. Je veux que le Maroc gagne la CAN, mais à côté j’espère un super parcours pour l’Algérie. Je te jure, franchement c’est sincère », a déclaré Chamakh. Ces mots reflètent son attachement au fair-play et à la compétition, où l’enthousiasme pour son équipe nationale n’empêche pas la reconnaissance du talent et des ambitions de l’Algérie. Chamakh met ainsi en avant une rivalité sportive saine, qui dépasse le simple enjeu des résultats.
L’ancien joueur ajoute un ton plus léger en évoquant la rivalité classique entre les deux sélections : « J’aimerais qu’on les élimine parce que pour moi il y a encore une rivalité. Entre nous il faut se chambrer, il faut que ça reste, tant que ça concerne le foot. » Ici, Chamakh souligne que la compétition et les taquineries font partie intégrante du football, mais qu’elles restent dans le cadre du jeu, sans empiéter sur les relations humaines et culturelles.
Au-delà du terrain, Chamakh insiste sur les liens étroits entre Algériens et Marocains : « Dans la vie on est les mêmes. Les Algérien(ne)s et les Marocain(e)s se marient ensemble, on mange la même chose, on a les mêmes problèmes, on est frère. » Ses propos mettent en lumière l’histoire, la culture et les traditions partagées entre les deux pays, renforçant l’idée d’une fraternité qui dépasse la rivalité sportive.
Cette déclaration intervient à un moment où les compétitions africaines attirent l’attention et où la passion du football suscite souvent des débats sur les réseaux sociaux. Chamakh rappelle avec ses mots que derrière la rivalité des équipes nationales, il existe des liens humains et culturels forts. Il invite ainsi à célébrer le football comme un vecteur d’unité et de respect mutuel entre voisins, tout en profitant de l’émotion du jeu pour maintenir une saine compétition.
Enfin, son message se veut pédagogique pour les jeunes générations de supporters : il est possible de supporter son équipe avec passion, de plaisanter avec le rival, tout en respectant l’autre nation. Chamakh conclut par une leçon simple mais puissante : le football est une rivalité sur le terrain, mais la fraternité et l’histoire commune demeurent hors du terrain.


































