À quelques heures du départ de l’équipe d’Algérie vers le Maroc, une information venue du camp ivoirien est venue rebattre certaines cartes dans la course à la CAN 2025. L’Algérie, engagée dans une CAN où chaque détail peut peser lourd, a appris le forfait de Sébastien Haller, figure centrale de l’attaque de la Côte d’Ivoire. Dans un tournoi organisé au Maroc, où la pression du favori pèsera lourd sur les épaules de plusieurs nations, cette absence majeure affaiblit sensiblement l’un des concurrents directs au titre. Sans céder à l’euphorie, le staff algérien sait que ce genre de coup du sort peut influer sur l’équilibre général de la CAN. Dans un contexte où la hiérarchie reste fragile, cette nouvelle conforte l’idée que le chemin vers le sacre pourrait être plus ouvert que prévu pour des sélections solides et bien structurées comme celle de l’Algérie.
Le forfait de Haller constitue en effet un véritable séisme pour la Côte d’Ivoire. Touché lors d’un match avec le FC Utrecht, l’attaquant n’a pas été jugé apte à disputer la compétition, forçant la fédération ivoirienne à acter son absence à quelques jours seulement du coup d’envoi. Au-delà de son apport statistique, Haller représente un point d’ancrage, une référence mentale et tactique pour les Éléphants, capables de s’appuyer sur son jeu dos au but et son expérience des grands rendez-vous. Son remplacement par Evann Guessand, joueur talentueux mais encore en quête de confirmation à ce niveau, traduit une transition contrainte plutôt qu’un choix mûrement réfléchi. Dans une CAN réputée pour son intensité physique et son exigence mentale, perdre un leader offensif de ce calibre fragilise inévitablement les ambitions ivoiriennes, déjà confrontées à une concurrence féroce.
Du côté algérien, cette évolution est analysée avec lucidité et pragmatisme. Personne ne criera victoire avant d’avoir joué, mais le constat est là : la CAN 2025 s’ouvre avec plusieurs poids lourds diminués, tandis que l’Algérie arrive au Maroc avec un effectif dense, des certitudes collectives et une profondeur offensive capable de faire la différence. Dans une compétition où les marges sont infimes, l’absence d’un joueur clé chez un rival direct peut peser dans les scénarios futurs, notamment lors des phases à élimination directe. Reste que les Verts devront d’abord répondre présents sur le terrain, sans se laisser distraire par les difficultés des autres. Mais à l’instant de poser le pied au Maroc, une chose est certaine : la route vers le sommet de la CAN 2025 semble un peu moins encombrée, et l’Algérie en est parfaitement consciente.



































