À quelques jours seulement du coup d’envoi de la CAN 2025, le climat au sein de la sélection soudanaise connaît une tension inattendue. La première journée, prévue le 24 décembre, verra le Soudan affronter l’Algérie, mais avant même de fouler la pelouse, les joueurs soudanais se trouvent confrontés à une nouvelle crise interne. Une fois de plus, la question des primes et des récompenses financières refait surface, provoquant colère et mécontentement parmi les membres de l’équipe. Selon les informations rapportées par les médias locaux, plusieurs joueurs ont exprimé leur frustration face à ce qui est perçu comme un retard ou une imprécision dans le versement de leurs indemnités.
Le sélectionneur du Soudan, Kwesi Appiah, se retrouve ainsi dans une position délicate. Chargé de préparer son équipe pour un tournoi continental majeur, il doit désormais gérer non seulement les aspects tactiques et physiques, mais également un contexte psychologique complexe. La pression interne est telle que l’entraîneur a insisté sur la nécessité de résoudre rapidement le dossier des primes avant le début de la compétition. Appiah a souligné qu’il ne pouvait pleinement se concentrer sur la préparation sportive tant que les tensions financières persistent et que ses joueurs ne se sentent pas pleinement valorisés.
Cette situation n’est pas nouvelle dans le football africain, où les questions de primes peuvent parfois dégénérer en crises au sein des sélections. Pour le Soudan, ce contretemps intervient à un moment crucial, à quelques jours seulement de l’ouverture officielle de la CAN. Les joueurs, conscients de l’importance historique de leur participation et désireux de représenter leur pays dignement, se retrouvent dans un dilemme entre motivation sportive et revendications légitimes. L’enjeu pour Appiah est double : calmer les esprits, sécuriser l’engagement des joueurs et éviter que ce différend financier n’affecte la performance sur le terrain face à une équipe algérienne qui reste l’une des favorites du tournoi.
Les observateurs s’accordent à dire que la gestion de cette crise pourrait influencer directement le rendement de l’équipe soudanaise lors de sa rencontre inaugurale. Chaque décision prise dans les prochaines heures sera scrutée par les joueurs, les dirigeants et les supporters. La rapidité et l’efficacité de la résolution du conflit financier seront déterminantes pour instaurer un climat de confiance et permettre à l’équipe de se concentrer exclusivement sur le défi sportif. Le match contre l’Algérie, prévu le 24 décembre, ne sera donc pas seulement un test tactique et physique, mais également un indicateur de la capacité du Soudan à gérer ses tensions internes avant d’affronter les grands rendez-vous de la CAN 2025.



































