Alors que la Coupe arabe FIFA 2025 approche à grands pas, la Fédération d’Égypte de football et son président, Hani Abu Rida, ont tenu à clarifier la position de leurs équipes et, de manière implicite, ont taclé le Maroc. Selon Abu Rida, le report de la Coupe d’Afrique des Nations à décembre, en raison de la Coupe du Monde élargie, a provoqué un chevauchement avec la Coupe arabe. Ce décalage, ont-ils affirmé, aurait été demandé par le Maroc, ce qui aurait compliqué la participation de l’équipe égyptienne.
« Le report de la Coupe d’Afrique à décembre à cause de la Coupe du Monde élargie a provoqué un chevauchement avec la Coupe arabe. Malgré les demandes de certains de ne pas participer à la Coupe arabe, nous avons décidé d’y aller avec une autre équipe dirigée par Helmy Toulalan », a expliqué Hani Abu Rida lors d’une récente conférence. Ces propos ont été perçus comme une manière subtile de pointer du doigt le Maroc, qui aurait selon eux pesé sur le calendrier pour des raisons qui restent floues.
L’Égypte a décidé d’engager deux équipes distinctes pour ces compétitions : l’équipe A pour la CAN au Maroc et l’équipe B pour la Coupe arabe au Qatar. Abu Rida a tenu à souligner que malgré ce calendrier compliqué et les demandes exprimées par certaines fédérations, son objectif restait de « rendre les supporters égyptiens heureux » et de maintenir la compétitivité de ses équipes dans les deux tournois.
Les défis logistiques sont réels. L’équipe de la Coupe arabe a rencontré des difficultés pour rassembler ses joueurs en raison de leurs engagements en club, notamment avec Pyramids, qui compte sept ou huit joueurs. « J’ai rencontré hier les joueurs de l’équipe de la Coupe arabe et j’ai ressenti chez eux une grande détermination à offrir un niveau digne du football égyptien », a déclaré Abu Rida, soulignant la motivation et le sérieux de ses joueurs malgré ces obstacles.
Dans ses déclarations, le président égyptien a également critiqué l’idée selon laquelle l’équipe devrait payer pour utiliser les stades nationaux, affirmant que cela n’était « pas logique » et qu’il en avait discuté avec le ministre de la Jeunesse et des Sports. Cette remarque reflète les tensions persistantes autour de l’organisation des compétitions régionales et de la gestion des calendriers internationaux.
En prenant position de la sorte, l’Égypte semble envoyer un message clair au Maroc et aux autres fédérations : malgré les contraintes et les demandes externes, elle entend participer pleinement à la Coupe arabe et défendre ses chances sur le terrain. La polémique autour du report et de l’organisation pourrait ainsi ajouter une dimension supplémentaire à ce tournoi déjà très attendu, où les enjeux sportifs se mêlent aux stratégies diplomatiques et fédérales.
Avec l’équipe B égyptienne prête à prendre part à la Coupe arabe et l’équipe A concentrée sur la CAN, il sera intéressant de suivre comment ce calendrier chargé influencera les performances sur le terrain et les relations entre les fédérations nord-africaines dans les semaines à venir.



































