Pep Guardiola se retrouve une nouvelle fois au cœur des discussions entourant la libération des internationaux africains à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Le technicien de Manchester City souhaite conserver deux de ses joueurs, Omar Marmoush, international égyptien, et Rayan Aït Nouri, international algérien, jusqu’au 17 décembre, date qu’il juge nécessaire pour affronter une série de rencontres particulièrement chargées en Premier League et en compétitions nationales. Les deux hommes, coéquipiers en club, jouent des rôles importants dans la rotation de Guardiola, ce qui explique le désir du club anglais de les garder le plus longtemps possible.
La situation est toutefois délicate, car la réglementation de la FIFA encadre strictement les dates de libération des joueurs convoqués pour les compétitions internationales. En principe, les sélections doivent pouvoir compter sur leurs éléments suffisamment tôt pour préparer l’échéance continentale. Conscient de la réalité sportive propre aux clubs européens, Guardiola a adressé une demande spéciale aux fédérations concernées, espérant obtenir un délai supplémentaire afin de pouvoir aligner Marmoush et Aït Nouri sur les deux rencontres cruciales programmées avant Noël.
Du côté algérien, la Fédération algérienne de football (FAF) a décidé d’adopter une approche conciliante. Plutôt que de s’opposer frontalement à la requête de Manchester City, elle a choisi d’accorder une certaine flexibilité tout en fixant une limite claire : Aït Nouri devra rejoindre la sélection au plus tard le 15 décembre. Cette date représente un compromis, légèrement plus tardive que la norme, mais permettant tout de même au staff technique des Fennecs d’entamer la préparation de la CAN dans des conditions acceptables.
Cette décision suscite des avis partagés parmi les supporters algériens. Certains y voient une manière intelligente de préserver de bonnes relations avec un géant européen tout en maintenant un minimum d’exigence pour la préparation de la sélection. D’autres estiment au contraire que la FAF aurait dû se montrer plus ferme et imposer une date conforme aux intérêts de l’équipe nationale, rappelant que la CAN est une compétition prestigieuse qui doit être planifiée avec rigueur.
Concernant Omar Marmoush, la situation relève de la Fédération égyptienne, qui doit à son tour négocier avec Manchester City. L’Égypte devra décider si elle suit l’exemple de l’Algérie ou si elle opte pour une position plus stricte. Quoi qu’il en soit, ce cas illustre parfaitement les tensions récurrentes entre clubs européens, soumis à un calendrier saturé, et sélections africaines qui cherchent à préparer leurs compétitions majeures dans les meilleures conditions.
Pour l’heure, la seule certitude est que Rayan Aït Nouri rejoindra les Fennecs le 15 décembre, et non le 17 comme souhaité par Guardiola. Reste à voir si Manchester City tentera de pousser encore un peu, ou si le compromis restera définitif.


































