Pour son entrée en lice dans la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, l’Algérie a choisi la continuité plutôt que l’audace. Face au Soudan, Vladimir Petkovic a opté pour un 4-3-3 classique, fidèle à ses principes de sécurité et d’équilibre. Une décision qui tranche avec certaines expérimentations récentes, notamment la défense à trois centraux. Dans les buts, Luca Zidane est installé comme titulaire, protégé par une charnière d’expérience composée de Aïssa Mandi et Ramiz Zerrouki? (Note: avoid error—use Bensebaïni) Ramy Bensebaïni. Sur les côtés, Rafik Belghali est préféré à droite, tandis que Rayan Aït-Nouri démarre à gauche, devançant Jaouen Hadjam malgré une concurrence réelle.
Les choix les plus commentés se situent toutefois dans l’entrejeu. L’absence d’Ibrahim Maza du onze de départ a surpris, tout comme celle d’Himad Abdelli, relégué hors du groupe du match. Petkovic a privilégié un trio mêlant vécu et volume, avec Hicham Boudaoui, Ismaël Bennacer et Farès Chaïbi. Un choix qui peut s’expliquer par la volonté de dominer physiquement et de sécuriser la relance face à un adversaire attendu bas et compact. La créativité pure est peut-être moindre, mais l’équilibre et la capacité à gérer les temps faibles semblent avoir primé pour cette première sortie, où la pression du résultat est maximale.
Devant, l’expérience est assumée. Le capitaine Riyad Mahrez mène l’attaque aux côtés de Baghdad Bounedjah et de Mohamed Amine Amoura, pour sa première CAN dans un rôle majeur. Un trio complémentaire, pensé pour peser d’entrée et éviter les calculs. Reste désormais à savoir si ces choix prudents porteront leurs fruits. Dans un tournoi aussi court, la vérité se juge vite : le terrain tranchera, et Petkovic sera jugé à l’aune du résultat.



































