L’équipe d’Algérie traverse un moment de tension inattendu à la veille d’un rendez-vous capital dans cette Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Alors que les Fennecs restent portés par l’élan de leur large succès inaugural face au Soudan (3-0), deux mauvaises nouvelles sont venues perturber l’équilibre du groupe : Samir Chergui et Jaouen Hadjam sont officiellement forfaits pour affronter la Guinée équatoriale. Une information confirmée après les derniers examens médicaux réalisés sur les deux joueurs, qui n’ont pas suffisamment récupéré de leurs pépins physiques. Ces absences, même si elles ne remettent pas en cause la dynamique positive de la sélection, constituent un premier coup dur pour Vladimir Petkovic, lui qui comptait sur la profondeur de banc pour gérer la densité du calendrier et maintenir une rotation cohérente.
Dans un tournoi comme la CAN, où l’intensité physique et la gestion des organismes font souvent la différence, perdre deux joueurs défensifs au même moment représente plus qu’un simple contretemps. Chergui, revenu récemment d’une blessure et espéré dans le groupe pour la suite, voyait cette compétition comme un tournant pouvant lui permettre d’asseoir une place durable dans la hiérarchie. Quant à Jaouen Hadjam, son profil de latéral moderne, capable d’apporter de la largeur et des solutions offensives sur le côté gauche, aurait été précieux dans un match où l’Algérie sera certainement amenée à monopoliser la balle. Le staff médical a confirmé que les deux joueurs passeront des examens complémentaires afin de déterminer leur disponibilité pour la suite du tournoi : une lueur d’espoir demeure, mais rien ne garantit une récupération rapide. En coulisse, l’encadrement tente de rassurer et de rappeler qu’aucune décision définitive n’est prise pour la phase finale.
Au-delà de l’aspect médical, cette annonce remet au centre de la table l’importance du collectif et de l’adaptation tactique. Petkovic va-t-il maintenir son schéma initial ou devra-t-il réorganiser sa défense, notamment face aux transitions rapides de la Guinée équatoriale, battue lors de la première journée mais loin d’être résignée ? Pour les supporters, déjà massivement mobilisés au Maroc, la situation appelle à la prudence : la qualification n’est pas encore actée, et cette deuxième rencontre pourrait déterminer la suite du parcours. Une victoire placerait l’Algérie en huitièmes avec confiance et sérénité ; une contre-performance, en revanche, ouvrirait des débats techniques et émotionnels. Plus que jamais, l’EN devra faire démonstration d’une force collective supérieure à l’identité individuelle de ses joueurs. Le ballon, lui, tranchera.
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