Algérie Foot – Djamel Menad, l’une des figures les plus marquantes de l’histoire du football algérien et ancien entraineur adjoint de l’équipe d’Algérie, a partagé ses perspectives sur les prochaines échéances de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024, qui se déroulera sur la côte ivoirienne du 13 janvier au 11 février. À 63 ans, Menad, ancien attaquant et vainqueur de la CAN 1990 avec l’équipe nationale, offre un regard franc et expérimenté sur les défis qui attendent les Fennecs.
Dans une interview exclusive avec “Al Arabi Al Jadid”, Menad a abordé divers sujets, y compris les chances des équipes arabes dans le tournoi africain et les défis auxquels l’Algérie pourrait être confrontée, notamment du côté de l’arbitrage, citant l’exemple de Riyad Mahrez et de l’USM Alger lors des CAF Awards 2023.
Interrogé sur les favoris potentiels, Menad a souligné que des équipes comme la Côte d’Ivoire, pays hôte, sont naturellement considérées comme des prétendants sérieux, mais a souligné que les surprises sont toujours possibles. Il a rappelé des moments où des équipes ont organisé le tournoi mais n’ont pas réussi à remporter le titre, citant l’exemple de l’Égypte en 2019. Il a également évoqué des nations comme l’Égypte, le Maroc, la Tunisie et le Sénégal, soulignant qu’elles pourraient toutes prétendre à la victoire.
Concernant la difficulté de défendre un titre de la CAN, Menad a exprimé sa prudence en citant l’exemple de la dernière édition où l’Algérie, après avoir remporté la compétition en 2019, a été éliminée dès les phases de groupes au Cameroun en 2022. Il a également évoqué le cas de l’équipe nationale sénégalaise qui, selon lui, pourrait rencontrer des difficultés à conserver le titre, comme l’Algérie en 1992 après sa victoire en 1990.
Concernant les équipes arabes, Menad a souligné que les statistiques montrent que les équipes arabes ont souvent atteint des stades avancés dans la CAN, avec l’Égypte en tête. Cependant, il a admis que l’aspect compétitif diffère en Afrique, et les performances des équipes peuvent être influencées par des facteurs tels que l’arbitrage.
En répondant à la question de savoir si l’Algérie pourrait répéter le scénario de 2019 et remporter à nouveau la CAN, Menad a exprimé son optimisme sur le plan technique, mais a souligné que des facteurs extérieurs pourraient jouer un rôle, y compris l’arbitrage et certaines pratiques non sportives observées précédemment envers le football algérien. ” J’ai peur de la CAF “, a-t-il insisté.
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