Après des prestations décevantes dans les premiers matches,
l’entraîneur Djamel Belmadi a même dû procéder à son remplacement
lors du deuxième match. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette
situation.
Premièrement, Mahrez semble rencontrer des difficultés
physiques. Évoluant actuellement avec Al-Ahli SC, il apparaît moins
en forme dans la seconde moitié des matchs, ce qui suggère un
niveau d’entraînement inférieur à celui qu’il avait à Manchester
City. Cette baisse de régime physique entrave son rôle tactique,
notamment dans le soutien à Youcef Atal et dans sa capacité à
surpasser ses adversaires directs.
En outre, l’interaction avec Youcef Atal, son coéquipier sur le
côté droit, ne semble pas optimale. Atal, lui-même en difficulté
physiquement, ne parvient pas à offrir l’assistance nécessaire à
Mahrez pour créer des espaces. Par ailleurs, la tendance de
l’équipe nationale algérienne à privilégier l’attaque par le côté
gauche limite les opportunités pour Mahrez de s’illustrer.
Enfin, les critiques émanant des supporters algériens semblent
avoir affecté Mahrez. Notamment visible dans sa réticence à tirer
les coups francs, domaine où il excellait par le passé, l’impact
psychologique de ces critiques est non négligeable. Ce contexte,
combiné à ses difficultés physiques et tactiques, explique en
partie pourquoi Mahrez n’a pas encore pu déployer tout son talent
lors de cette CAN-2024.
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