Algérie Foot – Pour palier son échec total à la CAF, le Maroc fait des pieds et des mains pour semer le trouble entre les deux pays voisins, l’Algérie et la Tunisie.
Le Maroc accuse la Tunisie de céder à l’Algérie dans un retournement de situation inattendu, à propos de la candidature de Hussein Jenayah pour un poste au sein du Comité Exécutif de la CAF. Selon les informations diffusées par les médias marocains, ce retrait de dernière minute, qui laisse la voie libre à Walid Sadi, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), ne se limite pas à une simple question sportive, mais soulève des enjeux politiques graves.
Les médias marocains, dans leur analyse, dénoncent cette nouvelle alliance perçue entre la Tunisie et l’Algérie. Ils affirment que ce geste, loin d’être anodin, s’inscrit dans une dynamique plus large d’influence algérienne sur la scène régionale, qui semble désormais inclure la Tunisie. Selon eux, la pression exercée par le président algérien Abdelmadjid Tebboune sur son homologue tunisien Kaïs Saïed a conduit à ce renoncement. Des sources proches des instances algériennes ont même suggéré que la Tunisie, en choisissant de retirer sa candidature, a signifié son allégeance à Alger.
Cette situation a exacerbé les tensions au sein du paysage politique et sportif de la région. Le Maroc, qui voit dans cette manœuvre une tentative de domination de l’Algérie sur les affaires sportives et diplomatiques, accuse la Tunisie de se soumettre à une “vassalisation” progressive, qui porte atteinte à sa souveraineté. Pour les Marocains, cette alliance imposée à la Tunisie par Alger constitue une forme de pression géopolitique qui transforme les pays voisins en alliés forcés ou en ennemis.
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