Algérie Foot– Un sommet crucial a eu lieu récemment entre le président de la CAF, Patrice Motsepe, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, et Hany Abo Rida, un ex membre influent de la fédération égyptienne qui voudrait se présenter aux élections de la CAF. Cette réunion est d’autant plus significative qu’elle a eu lieu dans un contexte tendu pour le football africain, où les débats sur l’équité, la gestion des compétitions et la politique sportive sont souvent à l’ordre du jour.
Le Maroc, dont l’influence croissante sur le football continental a suscité des spéculations et des critiques, semble jouer un rôle de plus en plus stratégique au sein de la CAF. Depuis sa candidature pour accueillir plusieurs grands événements comme la Coupe du Monde 2026 ou la Coupe d’Afrique des Nations 2025, les relations entre le Maroc et d’autres fédérations, en particulier celle de l’Égypte, ont été scrutées sous un angle plus politique que sportif.
Cette réunion entre les principaux dirigeants est donc perçue comme un moment clé pour déterminer comment le Maroc pourrait utiliser son influence au sein de la CAF pour accentuer son pouvoir au niveau continental. Lekjaa, qui controle Motsepe en imposant ses propres décisions à la CAF, et qui s’entend bien avec Abu Rida va jouer un role central lors des prochaines élections de la CAF, dont celles du comité exécutif auxquelles l’Algérie souhaite présenter Walid Sadi comme candidat.
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