Algérie Foot– Le 12 novembre 2024 marque la date limite pour le dépôt des candidatures au poste de président et de membre du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Cette élection, dont le vote se tiendra le 12 mars 2025, attire l’attention sur le possible retour d’un représentant algérien au sein de cet organisme. Le candidat principal de l’Algérie, Walid Sadi, suscite des réactions mitigées, notamment de la part de certains membres influents de la scène footballistique africaine.
Des rapports récents indiquent que certains acteurs marocains chercheraient à entraver la candidature de Walid Sadi, cherchant ainsi à limiter l’influence algérienne au sein de la CAF. Ces manœuvres seraient motivées par des tensions historiques entre les deux pays et s’appuieraient sur des stratégies visant à discréditer l’Algérie par le biais de fausses informations et de manipulations. Ce climat de rivalité entre les deux voisins pourrait jouer un rôle crucial à l’approche des échéances électorales.
Lors de la 46e conférence de la CAF, tenue récemment à Addis-Abeba, les délégués algériens ont été critiqués pour leur absence à un dîner officiel de la CAF la veille du congrès. Cependant, les représentants algériens ont affirmé être en Éthiopie pour travailler et non pour des événements protocolaires, reflétant ainsi leur détermination à soutenir leur candidat de manière professionnelle.
Malgré ces oppositions, Walid Sadi bénéficie d’un soutien de plus en plus visible, y compris celui de diverses fédérations africaines. La majorité des zones de la CAF auraient montré leur appui au président en exercice, Patrice Motsepe, pour un second mandat, minimisant ainsi l’impact des tentatives de désunion initiées par certains pays.
Alors que l’échéance du 12 novembre approche, l’Algérie intensifie ses efforts pour s’assurer que la candidature de Sadi bénéficie des meilleures chances de succès. Le contexte politique et les jeux d’influence autour de cette élection ajoutent une dimension supplémentaire aux enjeux de cette course électorale. Les stratégies de dénigrement se multiplient, mais la FAF semble décidée à avancer sereinement pour garantir une place à son candidat au sein de la CAF en 2025.
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