Algérie Foot– Le 12 novembre 2024, la Confédération africaine de football (CAF) fermera le processus de candidature pour les élections du comité exécutif. Ces élections se dérouleront lors de l’assemblée générale de l’instance continentale, prévue le 12 mars 2025, au Caire, en Égypte. Dans le cadre de cette élection, un poste est à pourvoir pour la région d’Afrique du Nord, et l’Algérien Walid Sadi semble être le candidat privilégié, pour l’instant sans concurrent.
Sadi, président de la Fédération algérienne de football, a manifesté son intention de se porter candidat. Sa position semble renforcée par l’incertitude qui entoure la position de la Fédération tunisienne de football (FTF) concernant la désignation d’un candidat. Actuellement, le football tunisien est géré par une commission de normalisation, ce qui complique la situation. En effet, la CAF impose que seuls les pays ayant des fédérations élues puissent présenter des candidats, laissant donc la FTF dans une position délicate.
Des sources du média Al Araby indiquent que Kamel Idir, président de la commission du directoir en charge de la gestion de la FTF, et son collègue, Chahed Rahmani, ont engagé des négociations avec les responsables de la CAF pour obtenir une dérogation permettant à la Tunisie de présenter un candidat aux élections. La FTF espère ainsi obtenir une reconnaissance officielle lors des élections, qui devraient être organisées en janvier prochain. Cependant, il est précisé que la candidature tunisienne ne sera validée que si la CAF donne son accord.
Le cadre réglementaire de la CAF stipule que les fédérations dirigées par des comités temporaires sont exclues des élections et des droits de vote lors des assemblées générales. Cela pourrait donc être un avantage décisif pour Walid Sadi, qui pourrait se retrouver en compétition sans adversaire, si la situation en Tunisie n’évolue pas rapidement.
La candidature de Sadi pourrait représenter une opportunité significative pour l’Algérie dans le paysage footballistique africain, lui permettant de jouer un rôle clé au sein de la CAF. Les dirigeants algériens ont toujours manifesté un intérêt accru pour les affaires du football continental, et cette situation pourrait leur offrir une plus grande influence. De plus, la gestion de la CAF est souvent critiquée pour son manque de représentation des pays maghrébins, et un Algérien au sein du comité exécutif pourrait faire évoluer cette dynamique.
Cependant, la situation n’est pas figée et les responsables tunisiens semblent déterminés à faire valoir leurs droits. La réponse de la CAF sur la possibilité de présentation d’un candidat tunisien pourrait transformer le paysage de cette élection. En attendant, Sadi doit continuer à se préparer et à solidifier son soutien parmi les autres fédérations africaines.
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