Algérie Foot– Des sources au sein de la Confédération Africaine de Football (CAF) révèlent un revirement stratégique de Gianni Infantino, président de la FIFA, en ce qui concerne son soutien aux candidats pour la prochaine présidence de la CAF. L’élection, prévue au Caire le 12 mars 2025, devrait opposer l’actuel président Patrice Motsepe et le candidat potentiel Hani Abou Rida, membre influent des instances de la FIFA et de la CAF.
Selon le média Winwin, Infantino, initialement peu favorable à la réélection de Motsepe, aurait envisagé de soutenir Abou Rida, un proche de la FIFA, pour la présidence de la CAF. Cependant, des rencontres récentes entre Motsepe et Infantino auraient changé la donne. Lors de l’une de ces rencontres, le président de la FIFA aurait exprimé des attentes spécifiques en matière de réformes administratives au sein de la CAF. Cette discussion aurait permis de rapprocher leurs points de vue, renforçant la possibilité d’un soutien renouvelé d’Infantino envers Motsepe pour un nouveau mandat.
Le rapprochement entre Motsepe et Abou Rida, ainsi que la médiation de Fawzi Lekjaa, membre influent de la CAF, aurait également contribué à apaiser les tensions internes. En cas d’accord entre ces trois personnalités, il est probable qu’Infantino opte pour soutenir Motsepe. Ce soutien marquerait un tournant pour Abou Rida, qui pourrait renoncer à se porter candidat pour la présidence de la CAF, préférant se concentrer sur sa position actuelle au sein du conseil exécutif de la FIFA.
Dans le contexte des élections à venir, d’autres personnalités de la CAF manifestent également leur intention de se présenter. Samir Sobha, président de la Fédération de Maurice et ancien membre du comité exécutif, a exprimé son désir de se lancer dans la course à la présidence. En parallèle, le djiboutien Suleiman Waberi, actuel membre du comité exécutif, a annoncé son intention de briguer un poste au sein du conseil de la FIFA, mettant fin à ses fonctions à la CAF après huit années de service.
La date limite pour les candidatures aux différentes positions de la CAF est fixée au 12 novembre. Les postes à pourvoir incluent celui de président de la CAF, les sièges du comité exécutif et les sièges des représentants africains au conseil de la FIFA. Parmi les membres sortants dont les sièges seront disputés figurent des personnalités de premier plan, telles que le président sortant Patrice Motsepe et des membres influents de différentes régions africaines.
En outre, des sources égyptiennes laissent entendre qu’Hani Abou Rida pourrait finalement se présenter à la présidence de la Fédération égyptienne de football, dont les élections doivent s’ouvrir le 10 novembre. Il prépare actuellement une liste de candidats, avec Ahmed Diab pressenti pour le poste de vice-président.
Avec ce nouveau jeu d’alliances, les mois à venir s’annoncent déterminants pour l’avenir de la CAF. Le rôle d’Infantino dans cette réorganisation stratégique illustre son influence sur les instances du football africain et met en lumière l’importance des élections de 2025 pour le paysage sportif continental. La campagne électorale, à la fois en coulisses et sur le devant de la scène, promet d’être animée, alors que les candidats se préparent à défendre leur vision pour le développement du football en Afrique.
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