Algérie Foot – Les récentes décisions de la Confédération Africaine de Football (CAF) et de Fouzi Lekjaa ont semé le doute et soulevé des questions légitimes. Le fait que Riyad Mahrez ne figure pas dans la course au Ballon d’Or africain, ainsi que l’absence de l’USMA, sont en contraste frappant avec la présence du Wydad, ayant perdu deux finales. Ces choix déconcertants alimentent des interrogations sur les critères de sélection de la CAF.
Les révélations de Rafik Wahid mettent en lumière des éléments troublants autour du président de la CAF, Fouzi Lekjaa. Selon Wahid, apprendre que Lekjaa a annoncé avant même l’officialisation de l’attribution de la CAN qu’ils accueilleront la CAN 2025 lors d’un discours devant l’assemblée nationale marocaine soulève des questions cruciales. La confirmation préalable de cette décision avant l’annonce officielle de la CAF suggère une prise de décision en marge des procédures habituelles de l’organisation.
« Quand on apprend aujourd’hui que Fouzi Lekjaa, avant même l’attribution de la CAN, a prononcé un discours devant l’assemblée nationale marocaine, révélant qu’ils accueilleront la CAN 2025, cela soulève des questions. Il a confirmé cela avant même la CAF, suggérant que cette décision a été prise en dehors du cadre de la CAF. Notons que Fouzi Lekjaa, qui prend ces décisions et dirige la CAF, semble être au centre de cette situation. Même en cas de scandale potentiel, cela semble passer sans encombre. Même si le Maroc n’était pas prioritaire dans l’organisation de la CAN, il semble qu’il va la recevoir malgré tout.», a-t-il déclaré.
Scandale potentiel et impunité apparente
Même face à la possibilité d’un scandale lié à ces décisions, tout semble avancer sans heurts. Cette situation met en évidence une certaine impunité, suggérant que même en cas de controverses, les actions de la CAF peuvent passer sans véritable remise en question. Le cas du Maroc, qui va accueillir la CAN malgré une priorité d’organisation incertaine, souligne davantage ces zones d’ombre au sein de la Confédération Africaine de Football.
En somme, les révélations de Rafik Wahid soulèvent des préoccupations légitimes quant à la transparence et l’intégrité au sein de la CAF. L’appel à une plus grande ouverture et la nécessité de clarifier ces zones d’ombre deviennent impératifs pour maintenir la confiance et l’équité au sein de l’organisme dirigeant du football africain.
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