Algérie Foot– Après le Maroc, la Tunisie risque de jouer un sale tour à l’Algérie à la CAF.
Walid Sadi, président de la Fédération algérienne de football (FAF), envisage de se porter candidat pour un poste au sein du Comité exécutif (Comex) de la Confédération africaine de football (CAF) et représenter ainsi personnellement l’Algérie. Cette éventualité, qui pourrait marquer un tournant pour le football algérien sur la scène continentale, n’est cependant pas encore officielle. En effet, Sadi attend d’abord de recevoir l’aval des pouvoirs publics avant de se lancer officiellement dans la course.
La date du 1er novembre a été avancée pour l’annonce de sa candidature. Toutefois, selon des sources proches du président de la FAF, Sadi ne souhaite déposer sa candidature que s’il a la certitude d’obtenir un soutien suffisant pour garantir son élection. Cette prudence s’explique par la nature stratégique du poste convoité, qui nécessite de solides alliances au sein de la CAF et un soutien politique important.
En parallèle, Sadi est également attentif aux mouvements de la Fédération tunisienne de football, qui pourrait présenter son propre candidat au Comex. Une telle situation pourrait compliquer ses ambitions, les relations entre les fédérations de football des deux pays étant historiquement sensibles. Toutefois, un compromis avec les responsables tunisiens reste envisageable, ce qui permettrait à Sadi de consolider sa position pour intégrer le Comex en mars 2025.
Sur le plan diplomatique, Walid Sadi compte déjà sur des soutiens influents, dont celui de Hany Abou Rida, ancien président de la Fédération égyptienne de football et membre influent du football africain. Les deux hommes se sont rencontrés en Côte d’Ivoire lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN), et il semble que des discussions autour de la candidature de Sadi aient eu lieu. Contrairement aux rumeurs qui circulent, leur relation n’aurait pas été facilitée par l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Sadi et Abou Rida se connaissent depuis longtemps et entretiennent une relation de confiance.
Ainsi, le président de la FAF attend le feu vert des autorités algériennes pour mettre en place sa stratégie électorale. Si toutes les conditions sont réunies et qu’il parvient à s’assurer du soutien nécessaire, Walid Sadi pourrait représenter l’Algérie au sein de l’une des plus hautes instances du football africain.
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