Algérie Foot – La CAF menace de retirer la CAN 2027 aux pays hôtes actuels, offrant à l’Algérie une opportunité majeure d’organisation.
Alors que la Confédération africaine de football (CAF) s’apprête à lancer la prochaine édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025, prévue du 2 au 30 août, une mise en garde majeure a été adressée par Veron Mosengo-Omba, secrétaire général de la CAF, lors de sa récente visite d’évaluation et il a clairement indiqué que si l’organisation du CHAN venait à décevoir, la tenue de la CAN 2027 pourrait être confiée à un autre pays, et pourquoi pas l’Algérie, remettant en cause les plans initiaux des trois nations hôtes : Tanzanie, Kenya et Ouganda.
Cette annonce résonne comme un avertissement sévère à l’endroit de ces pays, notamment le Kenya, accusé de cumuler des retards préoccupants dans la livraison des infrastructures nécessaires. Initialement prévu en 2024, puis reporté à février 2025, le CHAN a dû être décalé une nouvelle fois à août, traduisant les difficultés logistiques rencontrées par ces nations. Si la Tanzanie semble bien tenir son calendrier, le Kenya est sous forte pression, au point que la CAF ne cache plus son impatience.
Dans ce contexte tendu, une perspective intéressante se dessine pour l’Algérie. Le pays dispose aujourd’hui d’infrastructures sportives modernes et d’une expérience avérée dans l’organisation de compétitions internationales majeures. Avec des stades flambant neufs, des centres de formation de haut niveau et une logistique rodée, l’Algérie est prête à relever le défi. Cette situation fait de la nation nord-africaine un candidat crédible, voire favori, pour accueillir la CAN 2027, à condition que les actuels hôtes ne remplissent pas leurs engagements.
Au-delà de la simple opportunité d’organisation, accueillir la CAN renforcerait le positionnement de l’Algérie sur la scène continentale, valorisant son savoir-faire et son ambition dans le développement du football africain. C’est aussi un levier économique et diplomatique majeur, capable de générer des retombées positives en termes de tourisme, d’emploi et d’image internationale.
La balle est désormais dans le camp des pays organisateurs du CHAN 2025. Si ces derniers n’arrivent pas à tenir leurs délais et standards, la CAF pourrait rapidement tourner son regard vers des alternatives solides. Et l’Algérie, grâce à ses infrastructures de pointe et sa préparation avancée, se trouve dans une position idéale pour saisir cette opportunité historique.
Ainsi, loin d’être simplement spectatrice, l’Algérie pourrait bien devenir l’acteur majeur du football africain dans les prochaines années, si elle parvient à concrétiser cette fenêtre offerte par les difficultés actuelles de ses voisins.
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