Algérie Foot – CAF : la Fédération Internationale de Football (FIFA) lâche son premier indice sur l’affaire entre le RS Berkane et l’USMA.
L’affaire opposant l’USMA (Algérie) au RS Berkane (Maroc) dans le cadre de la Coupe de la CAF 2024 a pris une tournure complexe, avec des implications bien au-delà du terrain. Cette affaire, née des manœuvres de Fouzi Lekjaâ, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), semble avoir connu un tournant décisif avec les récentes décisions de la FIFA. Le Maroc, à travers son lobbying actif, tente d’imposer sa vision géopolitique, y compris en utilisant le football pour véhiculer ses idées expansionnistes, comme le montre l’incident survenu lors du match entre le RS Berkane et l’USMA en demi-finale. Le club marocain, grâce à son influence au sein de la CAF, a été qualifié pour la finale malgré des pratiques qui contredisent les principes fondamentaux de la compétition.
Cependant, la FIFA, bien que longtemps restée silencieuse sur cette question, a récemment pris une position ferme dans un dossier parallèle : la co-organisation de la Coupe du Monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal. En rejetant la carte marocaine incluant le Sahara occidental, la FIFA a mis en lumière son respect pour les frontières internationalement reconnues. Cette décision a une répercussion directe sur l’affaire concernant le RS Berkane, notamment l’incident du maillot où la symbolique politique a pris une place démesurée.
Aujourd’hui, l’affaire est entre les mains du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) de Lausanne. Si l’USMA a été condamnée à une amende de 40 000 dollars en première instance, les derniers développements, soutenus par un argumentaire de la Fédération algérienne de football (FAF), laissent présager une révision du verdict. Le TAS devrait rendre sa décision avant la fin de l’année 2024, et selon les dernières informations, la FIFA pourrait pencher du côté de l’USMA, en raison de son alignement avec les principes de neutralité politique dans les compétitions sportives. Cette affaire pourrait ainsi marquer un précédent dans la lutte contre l’instrumentalisation du sport à des fins politiques.
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