Algérie Foot – Rachid Ghezzal révèle un épisode choquant : le sélectionneur de l’équipe d’Algérie était à la plage avant un match crucial.
Rachid Ghezzal, ancien international algérien, a récemment livré un témoignage pour le moins troublant sur une période sombre de l’équipe d’Algérie. Dans une déclaration qui fait grand bruit, l’ailier formé à l’Olympique Lyonnais est revenu sur un épisode marquant de la campagne qualificative pour la Coupe du Monde 2018. L’anecdote concerne Milovan Rajevac, sélectionneur éphémère des Fennecs en 2016, dont le passage avait déjà été entaché par des résultats décevants et un manque d’autorité manifeste.
« On joue un match super important qualificatif à la Coupe du Monde 2018. L’après-midi ou la veille du match, on apprend que le coach était à la plage. Ça nous a tué mentalement », a révélé Ghezzal, visiblement encore marqué par l’expérience. Cette déclaration met en lumière un malaise profond au sein du groupe à l’époque, illustrant un manque criant de professionnalisme à un moment crucial.
Rajevac, nommé sélectionneur après l’ère Christian Gourcuff, n’aura dirigé l’équipe que durant quelques semaines. Dès son arrivée, son manque de communication avec les joueurs, son style distant et son absence d’investissement avaient été pointés du doigt par plusieurs cadres du vestiaire. L’épisode relaté par Ghezzal vient renforcer cette image d’un entraîneur déconnecté de ses responsabilités, dans une équipe en quête de stabilité et d’ambition.
Le match en question, disputé face au Cameroun à Blida en octobre 2016, s’était soldé par un match nul (1-1), entachant déjà les espoirs de qualification pour la Russie. L’ambiance était électrique, la confiance brisée, et les joueurs, démoralisés par ce qu’ils percevaient comme un abandon de leur entraîneur. La Fédération algérienne avait alors réagi dans l’urgence : Rajevac avait été remercié peu de temps après, confirmant l’échec total de cette collaboration.
Cette sortie médiatique de Ghezzal, bien que tardive, remet en perspective les dysfonctionnements structurels ayant freiné la progression de l’équipe nationale durant cette période. Elle rappelle aussi combien l’engagement du staff technique est crucial pour maintenir la cohésion et l’ambition dans une équipe de haut niveau.
Aujourd’hui éloigné de la sélection, Rachid Ghezzal n’en reste pas moins un témoin lucide d’une génération qui, malgré son potentiel, a souvent été freinée par des choix peu judicieux en matière de management.
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