Algérie Foot – Dans un entretien accordé à TYC Sports, le gardien marocain Yassine Bounou s’est exprimé avec franchise et humour sur le jeune prodige espagnol Lamine Yamal, dont les origines marocaines continuent de susciter de nombreuses discussions.
Né à Esplugues de Llobregat, près de Barcelone, d’un père marocain originaire de Larache et d’une mère équato-guinéenne, Yamal a finalement choisi de défendre les couleurs de l’Espagne, malgré l’intérêt manifeste de la Fédération royale marocaine de football.
Interrogé sur ce choix, Bounou, actuellement portier d’Al Hilal et capitaine des Lions de l’Atlas, a tenu à apaiser les débats : « Chacun est libre de représenter qui il veut, tant qu’il ne parle pas mal de nous et ne jette pas de pierres sur le Maroc (rires). Personnellement, je le considère comme l’un des nôtres, même s’il a choisi l’Espagne. Je lui souhaite toujours du succès dans sa carrière, mais pas contre le Maroc ! (rires) »
Une déclaration à la fois bienveillante et pleine de dérision, qui reflète la philosophie du vestiaire marocain : la fierté nationale sans rancune. En reconnaissant Yamal comme « l’un des nôtres », Bounou exprime une ouverture d’esprit rare dans un contexte où les doubles nationalités provoquent souvent des polémiques.
Le gardien du Maroc, vainqueur de la Ligue Europa 2023 avec le FC Séville et demi-finaliste de la Coupe du Monde 2022, sait mieux que quiconque ce que représente le sentiment d’appartenance. Lui-même est devenu une figure emblématique pour toute une génération de jeunes binationaux issus de la diaspora marocaine.
Lamine Yamal, de son côté, continue de briller avec l’Espagne et le FC Barcelone, assumant pleinement son choix. Mais les mots de Bounou rappellent que, malgré les drapeaux différents, les racines restent indélébiles.
Un message de respect et de fraternité signé Bounou, qui prouve qu’au-delà de la compétition, le football reste avant tout une histoire d’identité, d’héritage et de cœur.
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