Algérie Foot– Nadir Bouzenad, secrétaire général de la Fédération algérienne de football (FAF), a apporté des éclaircissements concernant la question du plafonnement des salaires des joueurs des clubs de la Ligue professionnelle. Avec sa réponse clair et précise les joueurs touchant de gros salaires à l’instar de Boudebouz ne quitteront pas l’Algérie.
Lors d’une intervention sur la chaîne Ennahar ce mercredi, Bouznad a expliqué : « Les dépenses des clubs proviennent de fonds publics, alloués par les entreprises nationales propriétaires des clubs. » Il a précisé que la FAF n’a jamais imposé de plafonnement des salaires, mais a plutôt demandé aux clubs de fournir des garanties sous forme de certificats de financement pour s’assurer qu’ils peuvent supporter leurs dépenses. Cette mesure vise à préserver l’équité de la compétition dans le championnat national.
Bouznad a également abordé la question des salaires des joueurs étrangers. « Nous avons exigé des clubs qu’ils apportent des garanties concernant le règlement des salaires des joueurs étrangers dès le début de la saison. Actuellement, durant le mercato hivernal, chaque joueur a un salaire différent. Le montant de 250 millions de centimes n’est pas interdit, mais les clubs doivent fournir des garanties démontrant leur capacité à honorer leurs engagements envers leurs joueurs », a-t-il souligné.
Cette clarification intervient dans un contexte où de nombreuses discussions entourent les finances des clubs algériens, notamment en ce qui concerne la gestion des salaires des joueurs, dont les plus gros tels que Delort, Slimani et Boudebouz. La FAF semble vouloir s’assurer que les clubs respectent leurs obligations financières tout en évitant toute mesure drastique comme le plafonnement strict des salaires.
Le discours de Bouznad met en lumière l’importance de la responsabilité financière des clubs, particulièrement ceux qui bénéficient de financements publics. En demandant des garanties, la FAF cherche à éviter les situations où les clubs accumulent des dettes ou sont incapables de payer leurs joueurs, ce qui pourrait nuire à la réputation du championnat et à la stabilité financière des clubs.
Dans un environnement où la compétitivité est cruciale, ces mesures visent à garantir une gestion plus rigoureuse des finances des clubs tout en assurant un cadre équitable pour tous les participants. Cela montre également la volonté de la FAF de travailler en collaboration avec les clubs pour résoudre les problèmes financiers sans imposer de restrictions qui pourraient nuire à leur développement.
Lire également :
“Je pouvais perdre…” : Benchikha frôle le ridicule
