Algérie Foot – Toujours connu pour ses analyses franches et directes, Ali Bencheikh, consultant sur la chaîne El Heddaf TV, a livré un constat lucide après la qualification de l’équipe nationale algérienne pour la Coupe du Monde 2026. S’il a salué la performance globale des Verts, il n’a pas hésité à pointer certaines limites dans le jeu de l’équipe.
« Il faut être honnête, l’adversaire était faible. Il faut se poser une question : pourquoi nous sommes-nous arrêtés à 2-0 ? Pendant la première mi-temps, avez-vous vu un milieu de terrain créer des occasions ou construire des phases de jeu ? Ils ne faisaient que balancer des ballons vers Mahrez et Amoura, avec les latéraux qui montaient également », a-t-il expliqué.
Pour Bencheikh, la domination algérienne ne doit pas masquer les manques observés dans la créativité au milieu du terrain. Selon lui, le jeu aurait pu être davantage varié : « Nous avons dominé parce qu’ils restaient derrière, par crainte de nous. Mais puisque l’adversaire n’attaquait pas, il fallait en faire encore plus. Il aurait fallu élargir le jeu pour permettre aux milieux de construire et de trouver des espaces. »
Le consultant a également souligné l’impact positif des changements effectués en seconde période : « Lorsque les remplaçants sont entrés, on a vu plus d’occasions. Ils ont raté, certes, mais le jeu bougeait mieux. Le milieu animait davantage, ce qui a permis aux autres de se projeter vers le but. »
Enfin, tout en saluant la qualification historique pour le Mondial, Bencheikh a tenu à remettre les choses en perspective : « Le plus important reste la qualification, mais il ne faut pas dire que l’adversaire était fort, sinon les gens se moqueraient de nous. Je m’attendais à une plus grande pression et à un score de 4-0 dès la première mi-temps. »
Une sortie sans filtre, fidèle au style direct d’Ali Bencheikh, qui n’a jamais eu peur de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.
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