Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a indiqué samedi que les « Verts » ne se présentaient ni en outsider ni en favori, dimanche face au Nigeria au stade international du Caire (20h00 algériennes), en demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019.
«Nous sommes en
demi-finales, il n’y a ni outsider, ni favori. L’équipe la plus
forte l’emportera», a déclaré le coach
national en conférence de presse tenue au stade international du
Caire. «La préparation
s’est basée sur l’aspect de la récupération. Tout le monde a envie
de jouer une demi-finale de CAN. La récupération mentale et
physique se fait plus vite quand on joue une demi-finale. Nous
avons eu l’occasion de ménager les joueurs titulaires face à la
Tanzanie en phase de poules, je pense que ça a été judicieux de
notre part en vue de cette demi-finale»,
a-t-il ajouté.
Concernant son Onze de départ, Belmadi, fidèle à ses principes, n’a
rien voulu laisser filtrer, se contentant de regretter le forfait
du latéral droit Youcef Atal, victime d’une fracture de la
clavicule: «Il y
aura l’absence d’Atal, mais je ne veux par parler de chamboulement
d’effectif, car vous me poussez à parler tactique, chose que je
refuse».
Désormais à un match de la deuxième finale depuis l’édition 1990,
disputée et remportée à domicile, Belmadi a souligné l’importance
de rééditer un tel exploit, 29 ans plus tard: «La seule CAN que nous avons gagnée
c’était il y a 29 ans à domicile. Gagner à l’extérieur est plus
difficile. Les Belloumi, Assad et autres ont fait l’histoire de
l’Algérie mais ceux qui l’ont gagnée sont d’autres joueurs comme
Madjer. Nous voulons marquer un tournant dans l’histoire du
football algérien, ce n’est pas facile, mais nous sommes ambitieux.
Nous avons à coeur de faire aussi bien que l’ancienne
génération».
Interrogé sur son retour au stade international du Caire, 18 ans
après avoir disputé un match sous le maillot national face à
l’Egypte (défaite 5-2), en qualifications du Mondial 2002, Belmadi
estime que le « contexte est
différent »: «Ma carrière de joueur est une chose et
celle d’entraîneur en est une autre. Je me sers en effet de ma
carrière de joueur pour aider les joueurs mais c’est différent. En
effet, je reviens au Cairo Stadium mais le contexte est différent.
Le passé est passé, nous allons jouer contre une équipe différente.
Nous allons faire en sorte de produire un match de qualité, cela ne
va pas être facile».
Belmadi a conclu: «Les supporters sont fiers de vous, mais on peut
encore leur procurer davantage de bonheur si on bat ce dimanche le
Nigeria. Notre mission n’est pas encore terminée. Restez encore
plus concentrés pour aller le plus loin et faire de nos supporters
les plus heureux du monde».