Algérie Foot – Les récentes déclarations de Hafid Derradji ont jeté une lumière crue sur la relation tendue entre Djamel Belmadi et la Fédération algérienne de football (FAF). Ce qui aurait dû être un partenariat empreint de valeurs morales et de dévouement envers l’équipe nationale semble s’être transformé en une bataille d’intérêts financiers.
Le spécialiste Hafid Derradji s’est totalement lâché sur le contrat de Belmadi avec la FAF, initialement présenté comme un pacte moral avec le peuple, se révèle maintenant être principalement un accord financier. L’entraîneur réclame désormais toutes ses indemnités jusqu’en 2026 en échange de son départ, une somme colossale estimée à plus de 7 millions d’euros. Pendant ce temps, la FAF n’a offert que des compensations modiques, ne dépassant pas trois mois de salaire, soit une valeur bien inférieure à celle demandée par Belmadi.
Ce qui rend la situation encore plus frappante, c’est le montant exorbitant que Belmadi a déjà perçu depuis 2018, totalisant plus de 12 millions d’euros en salaires et primes. Et pourtant, son contrat ne comportait pas d’objectifs précis, contrairement aux normes internationales pour les entraîneurs.
La façon dont Belmadi a quitté son poste ajoute une autre dimension à cette affaire. Contrairement à ce qui a été suggéré, ce n’est pas la FAF qui l’a limogé, mais Belmadi lui-même qui a annoncé son départ devant les joueurs après un match. Les négociations pour une résiliation à l’amiable avec Walid Sadi ont été initiées, mais Belmadi a refusé, insistant pour recevoir toutes ses indemnités.
Maintenant, la question cruciale est de savoir si la sagesse l’emportera sur les intérêts financiers de Belmadi. Son départ à l’amiable serait certainement préférable sur le plan moral et éthique, mais il reste à voir s’il choisira cette voie ou s’il portera l’affaire devant la FIFA.
Dans tous les cas, Derradji précise qu’il est clair que Belmadi ne peut plus continuer avec les Verts après une série d’échecs répétés. Cependant, la FAF reste dans une position délicate, contrainte de verser toutes les indemnités avant de le libérer de ses fonctions.
Cette saga met en lumière les défis complexes auxquels sont confrontés les dirigeants du football, entre les exigences financières des entraîneurs et leur responsabilité envers les équipes nationales et les supporters. Le dénouement de cette affaire aura des répercussions non seulement sur le football algérien, mais aussi sur la perception du sport en général.
>> Message de Hafid Derradji
“Il semble que le contrat qui lie Djamel Belmadi à la Fédération algérienne de football n’était pas aussi moral vis-à-vis du peuple comme on nous l’avait dit, mais plutôt un contrat purement financier, où l’entraîneur réclame désormais toutes ses indemnités jusqu’en 2026 en échange de son départ, ces indemnités étant estimées à plus de 7 millions d’euros, tandis que le président de la FAF a proposé des compensations ne dépassant pas 3 mois, d’une valeur de 624 000 euros. À noter que Djamel Belmadi a reçu depuis 2018 plus de 12 millions d’euros en salaires et primes sans que son contrat n’inclue des objectifs précis, contrairement à ce qui est habituel dans les contrats des entraîneurs du monde entier. Ce n’est pas la Fédération algérienne de football qui a limogé son entraîneur Djamel Belmadi, mais c’est lui-même qui a annoncé son départ devant les joueurs dans les vestiaires après le match contre la Mauritanie, et la nouvelle a été divulguée aux médias français avant qu’un accord ne soit trouvé avec Walid Sadi pour résilier le contrat à l’amiable dès leur retour en Algérie, ce qui s’est fait en douceur avec tous les membres du staff, mais Belmadi a refusé et a insisté pour recevoir toutes ses indemnités. Maintenant la question est la suivante : Est-ce que la sagesse prévaudra et Belmadi réalisera que son départ à l’amiable est meilleur pour lui sur le plan moral et éthique, ou bien recourra-t-il à la FIFA pour trancher cette affaire ? Sachant que Belmadi ne peut pas continuer avec les Verts après ses échecs répétés, alors que la FAF ne l’a pas licencié de son poste avant de lui verser toutes ses indemnités”
يبدو أن العقد الذي ربط جمال بلماضي بالاتحاد الجزائري لم يكن معنويا مع الشعب مثلما قيل لنا، بل هو عقد مادي بحت، حيث يطالب المدرب الآن بكل مستحقاته إلى غاية 2026 مقابل رحيله، وهي مستحقات مقدرة بأكثر من 7 ملايين يورو، في حين اقترح رئيس الاتحاد الجزائري تعويضات لا تتجاوز 3 أشهر بقيمة… pic.twitter.com/frOTaYifQz
— hafid derradji حفيظ دراجي (@derradjihafid) January 25, 2024
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