Algérie Foot – Rafik Belghali vit une période contrastée en ce début de saison. D’un côté, ses prestations solides lui ont ouvert les portes de l’équipe nationale d’Algérie, avec une première convocation remarquée. De l’autre, son club, le Hellas Vérone, traverse une crise sportive qui commence sérieusement à inquiéter.
Vendredi soir, le Hellas recevait Sassuolo avec l’espoir de décrocher enfin une victoire. Mais une nouvelle fois, les coéquipiers de Belghali n’ont pas su trouver la solution, enchaînant une nouvelle contre-performance. Le club véronais reste ainsi bloqué à trois petits points depuis l’entame du championnat et occupe une inquiétante 17ᵉ place en Serie A. Une situation qui pourrait encore se dégrader à l’issue de la sixième journée, si les résultats des concurrents directs venaient à les reléguer plus bas au classement.
Malgré ce contexte difficile, une certitude demeure : Belghali s’impose progressivement comme une pièce importante dans les plans de son entraîneur Paolo Zanetti. Régulièrement titularisé depuis l’entame de la saison, l’Algérien confirme match après match qu’il possède déjà une place de choix dans l’effectif. Sa régularité et son implication témoignent d’une progression rapide qui n’a pas échappé au staff des Fennecs.
Cette double dynamique – individuelle positive et collective préoccupante – pose un contraste frappant. Alors que Belghali voit sa carrière prendre un tournant décisif avec la sélection algérienne, son nouveau club, lui, lutte pour ne pas s’enfoncer dans la crise. Une équation délicate, car l’enchaînement des mauvais résultats pourrait rapidement peser sur le moral et la confiance du joueur.
À 23 ans, Rafik Belghali se retrouve donc face à un défi particulier : continuer sur sa lancée personnelle, justifier sa convocation en sélection et s’imposer durablement, tout en tentant d’aider Vérone à sortir d’une spirale négative qui, pour l’instant, semble sans fin.
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