Algérie Foot– Salim Boukhanchouche, ancien joueur de la JSK, a récemment exprimé son mécontentement face à la gestion défaillante du club sous l’ancienne présidence de Cherif Mellal. Lors d’une interview, il a fait des révélations surprenantes concernant une offre qu’il avait reçue d’Al Fujairah, un club des Émirats Arabes Unis où l’entraîneur n’était autre que l’icône Diego Maradona. Cependant, ce qui a choqué Boukhanchouche n’était pas tant l’offre, mais plutôt la manière dont la direction de la JSK a réagi.
Il a expliqué qu’un membre de la direction lui avait menti en affirmant qu’ils avaient répondu à cette offre, qui s’élevait à 500 000 dollars, alors qu’en réalité, la JSK n’avait même pas pris la peine de répondre. Ce qui est encore plus étonnant, c’est que la direction du club ne disposait même pas d’une adresse email pour pouvoir communiquer de manière professionnelle avec les clubs étrangers.
“Une honte ! La JSK n’avait même pas d’email. Le président d’Al Fujairah m’appelait pour que je demande à la JSK de répondre par fax”, a déclaré Boukhanchouche, visiblement choqué par cette situation. Dans une époque où la communication électronique est indispensable pour gérer les affaires du club, l’absence d’un simple email montre à quel point la gestion du club était obsolète et chaotique à cette époque.
Ce manque de professionnalisme a bien sûr des conséquences sur les relations avec les autres clubs, mais aussi sur l’image du club. Boukhanchouche, qui était prêt à renoncer à plusieurs mois d’arriérés de salaires pour que cette transaction se réalise, s’est retrouvé face à un mur de nonchalance et d’incompétence. Cette révélation met en lumière la crise de gestion à la JSK, où des opportunités ont été laissées filer à cause de l’incapacité de la direction à répondre de manière sérieuse et moderne aux propositions internationales.
Au-delà du simple détail logistique, cette absence de communication a révélé une véritable carence en matière de gestion administrative qui a eu des répercussions directes sur les performances du club et sur sa réputation à l’échelle internationale. Boukhanchouche, qui espérait voir son club évoluer dans un environnement plus structuré et professionnel, déplore une gestion archaïque qui, selon lui, a nui à l’avenir de nombreux joueurs et du club lui-même.
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