La deuxième journée de la phase de groupes de la Ligue des champions africaine a offert une première période tendue et riche en discussions arbitrales dans le duel très attendu entre l’AS FAR Rabat et Al Ahly du Caire, deux géants du continent. À la pause, le tableau d’affichage indique 1-0 en faveur des Marocains, un score acquis grâce à un penalty… dont la légitimité fait déjà énormément débat.
L’action litigieuse intervient peu après la demi-heure de jeu. Sur une tentative d’un attaquant de l’AS FAR, la balle vient percuter le pied d’un défenseur égyptien. Une déviation parfaitement régulière selon les premières impressions visuelles, mais que l’arbitre de la rencontre a immédiatement interprétée comme une faute de main, désignant sans hésiter le point de penalty. Les joueurs d’Al Ahly se sont rués vers lui pour protester, estimant — images live à l’appui — que le ballon n’avait pas touché le bras du défenseur, mais uniquement son pied, ce qui rendait le penalty totalement injustifié.
Le problème principal réside dans l’absence de VAR à ce stade de la compétition. Sans assistance vidéo, l’arbitre n’a pas pu revoir son jugement, ni corriger ce qui s’apparente, pour la majorité des observateurs, à une erreur manifeste. Sans surprise, les débats ont immédiatement enflammé les réseaux sociaux, où les séquences ralenties tournent en boucle, confirmant l’impression générale : un penalty « plus que litigieux ».
Le tireur marocain ne s’est pas fait prier pour transformer la sanction, offrant l’avantage à l’AS FAR avant le retour aux vestiaires et plongeant Al Ahly dans une frustration palpable. Le club égyptien, habitué aux joutes continentales et rarement épargné par la pression des grandes rencontres, devra faire preuve de caractère en seconde période pour revenir dans le match.
Le MC Alger de son coté a été privé d’un penalty face à Sundows, suite à un tacle dans la surface sur son atatquant Bangoura.



































