Algérie Foot – L’entraineur algérien, Noureddine Zekri, refuse plusieurs clubs saoudiens, dont Damac : un choix fort qui confirme l’ambition intacte du technicien algérien.
L’entraineur algérien, Noureddine Zekri, n’est pas du genre à se précipiter. Alors que plusieurs clubs de Saudi Pro League et de First Division – dont Damac FC, particulièrement insistant ces dernières semaines – lui ont transmis des propositions fermes, le technicien algérien a choisi de décliner. Un refus qui peut surprendre, tant le marché saoudien attire aujourd’hui les entraîneurs du monde entier, mais qui s’inscrit dans la logique d’un coach sûr de sa méthode et de ses priorités.
À 59 ans, Zekri a déjà bâti une carrière marquée par une vision de jeu affirmée, une exigence rare et une capacité constante à redresser des équipes en difficulté. Formé en Italie, passé par plusieurs stages de haut niveau sur le continent européen, il s’est rapidement forgé une réputation de bâtisseur. Dès 2009, il se révèle en Algérie en prenant les commandes de l’ES Sétif, avec laquelle il remporte le championnat national et atteint le dernier carré de la Ligue des Champions africaine. Sa patte est claire : discipline, organisation et transitions rapides.
Son parcours l’emmènera ensuite du MC Alger à l’USM Alger, en passant par l’Arabie Saoudite déjà, où il dirige avec succès Al-Raed puis Al-Fayha. Dans chacun de ses passages, il laisse une trace : maintien assuré, jeu stabilisé, effectifs relancés, et surtout une gestion psychologique appréciée dans les vestiaires.
Que Zekri refuse aujourd’hui Damac et d’autres propositions montre à quel point il contrôle sa trajectoire. Selon son entourage, le coach souhaite un projet sportif cohérent, une structure qui lui permette d’installer durablement son football et non un simple contrat lucratif dans un club à la recherche d’un sauveur express. Un profil rare dans un marché dominé par les décisions impulsives.
Le technicien algérien, reconnu pour sa rigueur tactique et son franc-parler, reste donc sur son propre tempo. Et si Zekri dit non à l’Arabie Saoudite aujourd’hui, c’est qu’il vise plus haut : un projet qui corresponde réellement à son identité d’entraîneur, cohérente, construite… et terriblement ambitieuse.
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