Le dossier Maxime Lopez continue de faire parler dans le monde du football franco-algérien. Le milieu de terrain du Paris FC, récemment âgé de 27 ans, a déclenché une vive polémique après ses déclarations sur Canal+, où il a ouvertement exprimé sa volonté de rejoindre l’équipe nationale algérienne. Pourtant, son parcours montre un joueur tiraillé entre deux sélections : né en France d’un père français et d’une mère algérienne, Lopez avait auparavant laissé entendre qu’il visait une carrière internationale avec les Bleus.
Lors de cette interview, Lopez a été clair : « Si on fait appel à moi en équipe d’Algérie, j’y vais ! Même sur une saison sans CAN ou Coupe du monde, j’aurais accepté ». Il a insisté sur son caractère compétitif et sur le fait qu’il n’avait jamais été contacté par la FAF auparavant, expliquant son intérêt initial pour la sélection française. Ce revirement a provoqué de nombreuses réactions, tant en Algérie qu’en France, et a relancé les débats sur les choix des joueurs binationaux.
Cependant, selon plusieurs médias français, la situation pourrait paradoxalement sauver Lopez : les chances de le voir intégrer l’équipe de France pour les prochains rassemblements sont nulles. Jamais appelé en équipe A, Lopez n’a même jamais figuré dans les listes élargies ou les pré-convocations, malgré son talent et son parcours en Ligue 1 et Ligue 2. Cette absence de considération de la part des Bleus signifie qu’il n’a que l’Algérie.
Pour Lopez, cette situation crée une période de flottement : d’un côté, il n’a aucune perspective immédiate avec la France ; de l’autre, l’Algérie ne peut pas encore lui offrir une place dans l’équipe A. Le joueur se retrouve donc dans une position paradoxale : son cri de détresse en faveur de l’Algérie lui a valu une exposition médiatique importante, mais il devra faire preuve de patience avant de concrétiser ses ambitions internationales.



































