Algérie Foot– La JS Kabylie (JSK), l’un des clubs les plus emblématiques du football algérien, vit un véritable calvaire en raison de décisions arbitrales controversées. Le dernier épisode en date, lors de leur affrontement avec la JS Saoura, a provoqué une colère vive chez les dirigeants et les supporters. Le but inscrit par Madani à la 93e minute, potentiellement décisif, a été refusé par l’arbitre Gamouh. Cette décision a déclenché une vague d’indignation au sein du club, qui a décidé de porter l’affaire devant la Commission fédérale d’arbitrage (CFA).
Pour le coach Benchikha, bien que la tâche de l’arbitre soit compliquée en l’absence de la VAR, l’injustice reste évidente. Le président de la JSK, El Hadi Ould-Ali, a quant à lui exprimé sans détour son mécontentement. Selon lui, la validation de ce but aurait permis à la JSK de réaliser une performance historique à Béchar, une ville où ils ne s’étaient imposés qu’une seule fois depuis l’accession de la JS Saoura en Ligue 1 Mobilis en 2019. Avec deux matchs en retard à jouer et seulement cinq points de retard sur le leader, le CSC, la JSK aurait pu réduire cet écart à trois points et se relancer dans la course au titre.
Un ras-le-bol accumulé
Cette affaire n’est pas un incident isolé. Depuis le début de la saison, les Canaris estiment être victimes d’une succession d’erreurs arbitrales. Lors de la deuxième journée face au Mouloudia d’Alger, Madani avait été expulsé pour un tacle jugé dangereux sur Naidji, alors qu’un geste similaire du défenseur Abdelaoui sur Boualia n’avait entraîné aucune sanction. L’entraîneur Benchikha avait même qualifié l’intervention d’Abdelaoui de « chute du septième étage », une image qui reflète l’injustice ressentie.
Les plaintes des dirigeants ne s’arrêtent pas là. Contre le MC Oran, un penalty évident en faveur du jeune attaquant Akhrib, bousculé dans la surface, n’a pas été accordé malgré l’utilisation de la VAR. Quelques instants après, le MCO inscrivait un second but, creusant l’écart dans un match où la JSK avait pourtant dominé la seconde mi-temps. Cette accumulation d’erreurs influence non seulement les résultats, mais ébranle également la confiance des joueurs et des supporters.
Une réponse ferme des dirigeants
Face à cette situation, le président Ould-Ali a affirmé qu’il saisira la CFA et la FAF pour exiger des explications et des mesures correctives. Il a également promis de ne plus rester silencieux face à de telles injustices, à domicile comme à l’extérieur. Le message est clair : la JSK refuse de voir ses ambitions compromises par des erreurs d’arbitrage.
Selon les dirigeants, sans ces décisions défavorables, le club serait probablement en tête du championnat. Ils dénoncent l’impact direct de ces erreurs sur leurs performances et appellent à une gestion plus rigoureuse des matchs par les arbitres.
Les supporters dans l’attente
Cette situation inquiète également les supporters de la JSK, réputés pour leur fidélité et leur passion. Ils demandent une protection accrue pour leur club et un arbitrage impartial afin que les performances sur le terrain soient les seuls critères de réussite. Avec la promesse d’une direction déterminée à défendre les intérêts du club, les fans espèrent que cet épisode marquera le début d’un changement positif.
Alors que la course au titre reste ouverte, la JSK veut tourner la page des injustices et se concentrer sur ses objectifs. Les prochains matchs seront cruciaux, non seulement pour les résultats sportifs, mais aussi pour restaurer une relation de confiance entre le club et le corps arbitral.
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