Algérie Foot – Outre le Maroc de Fouzi Lekjaa, l’Algérie fait face à la menace d’un autre détracteur au sein du Comité Exécutif de la CAF.
Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o, a récemment confirmé son intention de briguer un poste au sein du Comité Exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), malgré l’enquête en cours le concernant pour « comportement repréhensible ». Cette ambition de l’ex-international camerounais est loin d’être une bonne nouvelle pour l’Algérie et la Fédération Algérienne de Football (FAF), surtout en raison des tensions qui existent déjà sur la scène continentale.
Il faut rappeler que depuis plusieurs années, l’Algérie et la FAF ont été confrontées à une série de décisions controversées au sein de la CAF, notamment en ce qui concerne les éliminatoires et les compétitions continentales. L’une des figures les plus influentes dans ces décisions reste Fouzi Lekjaa, le président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), qui a également été impliqué dans des complots présumés contre l’Algérie. Le fait que Samuel Eto’o puisse se joindre à ce groupe de dirigeants déjà très critiques vis-à-vis de l’Algérie soulève des inquiétudes supplémentaires.
En effet, Eto’o et Lekjaa partagent une vision politique et stratégique similaire, notamment en matière de gestion de la CAF et de ses compétitions, une alliance potentielle entre ces deux poids lourds pourrait mettre l’Algérie dans une situation délicate. L’Algérie, qui a déjà fait face à des décisions controversées et injustes, pourrait être une nouvelle fois victime d’une politique de favoritisme, avec des risques de décisions prises à l’encontre de ses intérêts sportifs.
Eto’o, dans son entretien, a insisté sur son désir de « contribuer à l’amélioration de la CAF », mais il n’a pas caché ses ambitions de se débarrasser de l’« opacité » qui, selon lui, a marqué la gestion passée de l’instance continentale. Pourtant, cette volonté affichée de transparence pourrait paradoxalement cacher des intentions moins nobles, surtout si l’on considère les conflits d’intérêts avec des dirigeants comme Lekjaa.
Pour l’Algérie, cette situation représente donc un véritable casse-tête. Avec une nouvelle figure aussi influente au sein du Comité Exécutif de la CAF, la FAF devra redoubler de vigilance pour défendre les intérêts de l’équipe nationale dans un environnement déjà tendu politiquement.
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