Algérie Foot– Le football algérien continue d’écrire une nouvelle page de son histoire sous la direction de Walid Sadi, président de la Fédération algérienne de football (FAF). À l’occasion de l’assemblée générale élective prévue le 25 février 2025, Walid Sadi, candidat unique, s’apprête à entamer un nouveau mandat de quatre ans, consolidant ainsi son rôle central dans la gestion du sport roi en Algérie.
C’est dans un climat d’unanimité que Walid Sadi se présente à l’élection. Après la clôture des candidatures le 26 janvier 2025, aucun autre prétendant ne s’est manifesté, lui assurant d’ores et déjà une réélection sans opposition. Ce scénario rappelle son accession à la présidence en septembre 2023, lorsqu’il avait été élu seul pour terminer le mandat olympique 2021-2025.
Sadi avait alors pris les rênes d’une fédération marquée par une instabilité au sommet, avec deux présidents démissionnaires successifs : Charaf-Eddine Amara et Djahid Zefizef. Grâce à son leadership, il a restauré une certaine stabilité et amorcé des réformes pour moderniser la FAF et le football algérien.
Un homme aux multiples casquettes
Outre ses responsabilités à la FAF, Walid Sadi occupe également le poste stratégique de ministre des Sports depuis novembre 2024. Ce double rôle lui permet de coordonner plus efficacement les politiques sportives nationales et de défendre les intérêts du football algérien à l’échelle continentale.
Sous sa direction, de nombreuses réformes ont vu le jour, notamment la révision des statuts de la FAF, adoptée en janvier 2025. Ces nouvelles dispositions réduisent la composition de l’assemblée générale à 93 membres et imposent des critères de soutien plus stricts pour les candidats à la présidence. Fort de son influence, Walid Sadi a obtenu l’appui de 50 membres, bien au-delà du minimum requis.
Une influence grandissante sur la scène africaine
En parallèle, Walid Sadi s’est affirmé comme un acteur clé du football africain. Son élection au comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), en tant que représentant de l’Afrique du Nord, témoigne de son poids croissant. Ce poste stratégique, obtenu sans rival après le retrait du candidat tunisien Jenayah, permet à l’Algérie de renforcer sa présence au sein des instances décisionnelles du football africain.
Des défis à relever
Malgré ces succès, Walid Sadi fait face à de nombreux défis. Le football algérien, bien que riche en talents, peine encore à retrouver sa place parmi les meilleures nations africaines. La gestion des clubs professionnels, le développement des infrastructures et la formation des jeunes joueurs figurent parmi les priorités de son nouveau mandat.
Avec cette réélection, Walid Sadi s’impose comme un homme de confiance pour le football algérien, mais aussi comme un acteur influent sur la scène continentale. Ses prochaines années à la tête de la FAF seront cruciales pour concrétiser les ambitions du pays et asseoir l’Algérie parmi les leaders du football africain.
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