Algérie Foot– Après Belaili, un autre cas de dopage secoue l’équipe d’Algérie ?
L’ex attaquant de l’équipe d’Algérie qui pourrait retrouver l’EN s’il retrouve sa forme, Andy Delort, qui évolue actuellement au sein du Mouloudia Club d’Alger (MCA), a déclenché une vive polémique lors de sa première apparition en Ligue 1 algérienne. Bien qu’il ait marqué un but lors du match contre le Paradou AC (1-1), c’est une vidéo de lui consommant une substance non identifiée sur le banc de touche qui a enflammé les réseaux sociaux. Ce geste, capturé et largement partagé, a suscité des spéculations et des interrogations parmi les fans de football en Algérie.
Delort, qui a rejoint le MCA en septembre 2024 après l’échec de négociations avec des clubs français comme Montpellier et Saint-Étienne, est un joueur apprécié pour son esprit combatif. Cependant, il a récemment vu sa popularité diminuer à cause de certains choix de carrière. Malgré cela, il reste une figure emblématique en Algérie, où il est surnommé “Bouzlouf” pour sa force dans les duels aériens.
La scène qui a déclenché la controverse
Lors du match contre le Paradou, Delort a été filmé en train de consommer ce qui semblait être une substance placée entre sa lèvre supérieure et ses gencives, après avoir demandé à un coéquipier de lui passer quelque chose. Certains sont allés jusqu’à affirmer que c’était un produit dopant.
Cependant, de nombreux observateurs ont rapidement noté que ce que Delort consommait n’était pas la traditionnelle “chemma” algérienne, mais plutôt du “snus”, un produit dérivé du tabac très répandu en Europe, en particulier parmi les joueurs de Premier League anglaise. Le “snus” est un petit sachet de tabac ou de nicotine sans fumée, placé sous la lèvre pour une absorption lente.
Le “snus” : une habitude répandue en Premier League
Le “snus” a récemment gagné en popularité dans le monde du football, notamment en Angleterre, où de nombreux joueurs de Premier League l’utilisent pour se détendre et récupérer après les matchs. Parmi les utilisateurs célèbres de cette substance, on trouve l’attaquant vedette Jamie Vardy, qui en a parlé publiquement. Des études ont révélé qu’un joueur sur cinq en Premier League consommerait du “snus”, croyant qu’il aide à réduire le stress et à améliorer la récupération.
Cependant, cette pratique est loin d’être inoffensive. Bien que les joueurs estiment que le “snus” les aide à rester performants, des rapports scientifiques le qualifient de “calmant mortel”. En effet, il est prouvé que cette substance augmente les risques de maladies cardiovasculaires, de cancers de l’œsophage et du pancréas, et peut entraîner une dépendance difficile à surmonter. Ces dangers ont conduit certains entraîneurs à mettre en garde leurs joueurs contre les risques liés à l’utilisation du “snus”.
Réactions en Algérie
La vidéo de Delort consommant du “snus” a immédiatement suscité des réactions diverses en Algérie. Beaucoup de supporters ont relativisé l’incident, affirmant que cette pratique est courante parmi les footballeurs algériens, qui ont depuis longtemps l’habitude de consommer de la “chemma” dans les clubs locaux. D’autres, en revanche, ont exprimé leur inquiétude quant à la dépendance de ces substances parmi les athlètes, surtout après les avertissements de la communauté scientifique sur les dangers du “snus”.
Malgré la controverse, Andy Delort continue de captiver l’attention des fans de football en Algérie. Son retour inattendu dans le championnat algérien et sa capacité à marquer des buts en font un joueur clé pour le MCA. Mais son usage présumé de “snus” lors des matchs soulève des questions sur l’influence des pratiques européennes sur les joueurs algériens et les risques potentiels pour leur santé à long terme. Le débat reste ouvert sur la manière dont les autorités sportives pourraient encadrer ou réguler l’utilisation de ces substances dans le football.
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