À la veille du choc face au Burkina Faso, comptant pour la suite du parcours de l’équipe nationale algérienne à la CAN 2025, les joueurs des Verts ont affiché un discours clair, responsable et tourné vers l’essentiel. En zone mixte, Ramy Bensebaini, Anis Hadj Moussa et Zinedine Belaïd ont livré des déclarations empreintes de sérénité, de lucidité et surtout d’un profond esprit collectif, à l’image de l’état d’esprit que Vladimir Petkovic cherche à installer depuis sa prise de fonctions.
Ramy Bensebaini, l’un des cadres de la sélection, a d’abord tenu à rappeler la confiance totale accordée au sélectionneur. Conscient que tout n’a pas été parfait lors du premier match, le défenseur du Borussia Dortmund a assumé un discours franc, sans détour : « Le coach Petkovic sait ce qu’il fait, c’est à lui de faire des choix pour corriger les lacunes. » Une phrase qui résume parfaitement la relation entre le groupe et son entraîneur, fondée sur le respect et l’adhésion au projet sportif.
Bensebaini n’a pas éludé la difficulté du prochain adversaire, bien au contraire. Il a insisté sur la nécessité de hausser le niveau face à une équipe burkinabè réputée pour son impact physique et son organisation : « On connaît le Burkina Faso. On doit élever le niveau, être plus efficaces et plus concentrés. On espère un bon résultat et une qualification. » Le message est clair : la victoire face au Soudan ne doit pas masquer les exigences du haut niveau. Le défenseur a également tenu à rassurer sur l’état de préparation du groupe : « On donne tout aux entraînements, tout le monde est prêt. »
Même tonalité du côté d’Anis Hadj Moussa, dont les mots respirent l’enthousiasme et l’humilité. Le jeune ailier a souligné la bonne dynamique interne et l’implication collective : « Ça se passe très bien, on est préparés pour le match du Burkina Faso, on va tout faire pour rendre fier le pays. » Un discours patriotique, souvent entendu à ce stade de la compétition, mais qui prend tout son sens dans un groupe en reconstruction.
Interrogé sur la concurrence et son statut personnel, Hadj Moussa a balayé toute notion d’ego : « Il y a une concurrence, mais avant tout on est une équipe. Peu importe celui qui joue, on donne le max pour l’équipe. » Il a insisté sur un principe cher à Petkovic : l’importance égale de tous les joueurs. « Il n’y a pas de remplaçants ni de titulaires, tout le monde est important », a-t-il affirmé, avant d’ajouter : « Que j’aie 2, 5 ou 90 minutes, je vais donner le max. C’est le choix du coach. »
Enfin, Zinedine Belaïd a livré un discours tout aussi apaisé, marqué par la foi, la discipline et la solidarité. « Hamdoulah, on se prépare bien, on espère gagner », a-t-il déclaré, avant de mettre en avant l’atmosphère positive qui règne dans le vestiaire : « Il y a une bonne ambiance au sein du groupe et tout le monde est conscient. Tout ce qui compte, c’est de gagner. »
Concernant sa situation personnelle, Belaïd a fait preuve d’un détachement exemplaire : « Je suis prêt pour tous les matchs, peu importe que je joue ou pas. Ce qui compte, c’est les trois points. » Et de conclure avec un message fort d’obéissance collective : « C’est au coach Petkovic de trancher, et nous, on respectera ses choix. »
À travers ces déclarations croisées, un constat s’impose : l’équipe nationale algérienne aborde le rendez-vous face au Burkina Faso avec un esprit uni, sans polémique ni revendication individuelle. Conscients de la difficulté de l’épreuve, les Verts semblent déterminés à répondre sur le terrain, avec engagement, concentration et solidarité. Un état d’esprit indispensable pour espérer franchir un cap et poursuivre l’aventure continentale dans les meilleures conditions.

































