L’annonce de la liste des joueurs algériens retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 a suscité plusieurs réactions, mais l’une des absences les plus commentées reste celle de Badredine Bouanani. À seulement 21 ans, l’ailier algérien devra regarder la compétition depuis la maison, une situation difficile à accepter pour un joueur qui aspirait à s’imposer durablement avec la sélection nationale.
Depuis ses premières apparitions avec les Verts, Bouanani a montré des qualités techniques indéniables : percussion, créativité et audace dans le un-contre-un. Toutefois, ces atouts n’ont pas suffi à convaincre Vladimir Petković de l’intégrer dans un groupe où la concurrence est féroce sur les côtés offensifs. Le manque de continuité dans son temps de jeu en club a été un facteur déterminant dans cette décision.
La déception du joueur est réelle et assumée. Son entraîneur à Stuttgart, Sebastian Hoeneß, l’a confirmé publiquement :
« Il aurait évidemment aimé jouer une CAN avec son pays. »
Ces mots traduisent la frustration d’un jeune talent conscient que les opportunités internationales sont précieuses et parfois rares. Pour un joueur en phase de progression, manquer un tournoi continental peut sembler être un coup d’arrêt. Pourtant, le discours autour de Bouanani se veut avant tout constructif.
Du côté du club allemand, cette absence en sélection est perçue comme une chance de travailler sur le long terme. Hoeneß insiste sur la nécessité de transformer cette déception en moteur de progression, en s’imposant progressivement dans l’effectif et en gagnant en régularité.
Pour Bouanani, le message est clair : la porte de la sélection n’est pas fermée. La CAN 2025 est un rendez-vous manqué, mais l’avenir reste ouvert. À son âge, le temps joue encore en sa faveur. En se montrant performant en club et en accumulant de l’expérience, il pourra prétendre à un retour plus fort sous le maillot algérien.
La déception est grande, mais elle pourrait bien être le point de départ d’une nouvelle étape dans la carrière d’un joueur qui n’a pas dit son dernier mot.



































