Algérie Foot– Invité récemment sur le plateau de l’émission “Belmakchouf” de la chaîne El Heddaf, l’ex-international algérien Ali Bencheikh a surpris tout le monde en réagissant avec une rare élégance vestimentaire… et une répartie tout aussi cinglante. Visé par une vague de critiques après ses déclarations polémiques, notamment contre l’arbitre international Mustapha Ghorbal, Bencheikh a décidé de répondre à sa manière : en se comparant au président Abdelmadjid Tebboune.
S’exprimant avec assurance, il a déclaré : “Je m’attendais à recevoir un insigne du mérite, accroché à ma poitrine, pour tout ce que j’ai apporté au football algérien et à mon pays.” Une phrase forte, qui résume bien son état d’esprit. Déçu de ne pas avoir reçu la reconnaissance escomptée, il a souligné que ni le public ni les institutions, telles que l’Autorité de régulation de l’audiovisuel – qui a sanctionné sa chaîne à deux reprises – ne lui ont rendu justice.
Connu pour ses prises de position franches, Bencheikh affirme rester fidèle à lui-même : “Je suis un homme droit. Je dis toujours la vérité, que ce soit à propos de la MCA, mon club de cœur, ou sur le football algérien dans son ensemble.” Il revendique sa sincérité et sa rigueur, deux qualités qu’il estime avoir toujours incarnées depuis ses années de joueur jusqu’à son rôle actuel de consultant.
Il a également affirmé avoir contribué à élever le niveau de la chaîne El Heddaf, comme promis à l’animateur Mohamed Chekhi lors de son arrivée. “J’ai atteint mes objectifs. Les Algériens savent qui je suis, que ce soit en tant qu’ancien joueur ou analyste aujourd’hui. Même ceux qui ne comprennent pas grand-chose au football me soutiennent, car le peuple algérien aime la vérité.”
Mais c’est en comparant sa situation à celle du chef de l’État qu’il a suscité le plus de réactions. “Moi aussi, comme le président Tebboune, je suis entouré par le peuple parce que j’aime le travail bien fait. Le peuple l’appelle ‘Ami Tebboune’ pour sa sincérité et son engagement. C’est pareil pour moi, je veux le meilleur pour le pays et pour notre football.”
Et de conclure avec emphase : “Je suis un homme et demi. Je veux un football propre, une image claire pour l’Algérie. Je défends mon pays et son sport.” Une sortie médiatique haute en couleur, fidèle à la verve bien connue d’Ali Bencheikh, qui n’a visiblement pas dit son dernier mot.
Lire également :
Motsepe se moque ouvertement du Maroc
