Dans une période marquée par des crispations diplomatiques croissantes, la Coupe arabe 2025 fait figure d’exception. À Doha, Algériens et Marocains démontrent chaque jour que la rivalité sportive peut être saine, joyeuse et même fraternelle. Une réalité que beaucoup avaient oublié, noyée dans le vacarme des réseaux sociaux.
Sur Internet, la discorde ; dans les tribunes, l’harmonie
Depuis plusieurs années, les relations algéro-marocaines se sont détériorées, entraînant avec elles une vague d’animosité numérique. Pourtant, dès que les caméras se tournent vers les supporters présents au Qatar, le contraste est saisissant.
On découvre des scènes d’unité : des drapeaux qui se côtoient, des groupes mixtes qui chantent ensemble, des célébrations partagées lorsque l’une ou l’autre équipe inscrit un but. Ce sont des images que ni l’actualité politique ni les discours nationalistes ne réussissent à empêcher.
Le sport, miroir d’une réalité ignorée
Les tensions existent, mais elles sont le fait de décisions officielles, de stratégies d’États, de visions géopolitiques parfois incompatibles. Les peuples, eux, restent attachés à leur histoire commune.
Cette Coupe arabe le montre de façon éclatante : malgré les discours hostiles, il reste un socle d’affection mutuelle, une forme de familiarité culturelle qui ne demande qu’un espace neutre pour s’exprimer. Le stade, avec sa ferveur et son esprit festif, remplit parfaitement ce rôle.
Un duel attendu, mais célébré
Si l’Algérie et le Maroc parviennent à se hisser jusqu’aux demi-finales, le match sera lourd d’émotions. Sportivement, ce serait un choc entre deux écoles du football maghrébin. Socialement, ce serait encore une démonstration que la rivalité peut rester dans le cadre du jeu, loin des surenchères virtuelles.
Les supporters présents au Qatar ne voient pas cette rencontre comme une bataille idéologique, mais comme une célébration de leur proximité culturelle. Pour eux, l’essentiel n’est pas seulement de savoir qui gagnera, mais de partager un moment unique, chargé d’histoire et d’affection.
Doha, un espace sans parasites
Loin des tensions politiques, Doha sert de caisse de résonance à une réalité plus humaine. Ici, les peuples parlent d’une seule voix, celle de la fraternité maghrébine. Les tentatives de semer la discorde n’ont pas leur place dans les tribunes.
Les images provenant du Qatar témoignent d’une vérité profonde : lorsque les peuples se rencontrent réellement, la haine virtuelle s’efface, et il ne reste que ce qui les unit.


































