Ce jeudi soir à Djeddah, l’équipe nationale d’Algérie dispute son premier match amical de la trêve internationale face au Zimbabwe, dans une rencontre où les hommes de Vladimir Petkovic affichent un visage séduisant. Dès les premières minutes, les Fennecs ont pris le contrôle du ballon, imposant leur rythme et leur maîtrise technique face à une équipe zimbabwéenne compacte mais souvent en retard sur les duels. Et s’il y a un joueur qui a particulièrement attiré l’attention du public, c’est bien Rayan Aït-Nouri, auteur d’une prestation étincelante sur son couloir gauche.
À la 25e minute de jeu, alors que le Zimbabwe tentait de ressortir proprement le ballon, l’ex latéral de Wolverhampton a parfaitement lu la trajectoire d’une passe adverse. Grâce à une excellente lecture du jeu, Rayan Aït-Nouri a intercepté le ballon dans le rond central, démontrant son sens du placement et son intelligence tactique. Sans paniquer, il a immédiatement trouvé un coéquipier libre, avant de se projeter vers l’avant pour participer à l’action. Le ballon lui est revenu dans la course et, d’un geste de grande classe, il a enchaîné un petit pont magistral sur un joueur du Zimbabwe, déclenchant les applaudissements du public présent à Djeddah.
Ce geste plein de confiance et de créativité illustre parfaitement la montée en puissance de Rayan Aït-Nouri au sein des Fennecs. Depuis ses débuts en sélection, le jeune latéral gauche ne cesse de confirmer les espoirs placés en lui. Sa capacité à combiner solidité défensive et apport offensif fait de lui un atout majeur dans le système de Petkovic. Face au Zimbabwe, il a été aussi précieux dans le repli défensif que tranchant dans ses montées, multipliant les courses et les décalages pour alimenter l’attaque algérienne.
Bonne lecture du jeu, interception, petit pont, Rayan Ait-Nouri se régale pic.twitter.com/XylRmQj5HS
— Chebli Ishaq (@IshaqChebli) November 13, 2025
Notons que, l’ouverture du score par Bounedjah a libéré l’équipe, qui a continué à développer son jeu collectif avec fluidité et confiance. Les milieux de terrain, menés par Bennacer et Zerrouki, ont imposé leur rythme, tandis qu’Aït-Nouri continuait de briller par ses prises d’initiative. Son aisance technique, sa lecture du jeu et sa capacité à provoquer font de lui l’un des éléments les plus prometteurs de cette nouvelle génération.
Pour l’heure, le public algérien peut savourer le spectacle : un but de Bounedjah, un festival d’Aït-Nouri, et une équipe nationale qui semble retrouver tout son éclat.

































