Algérie Foot – Un bouleversement secoue actuellement le championnat algérien de football professionnel, initié par l’influence de Youcef Belaili. Selon une source proche des agents de joueurs et des transferts, de nombreux joueurs en forte demande durant ce mercato estival imposent de nouvelles exigences financières, inspirées par le salaire élevé de Belaïli.
Youcef Belaili, âgé de 32 ans, a rejoint le MC Alger l’été dernier avec un contrat historique. Plusieurs sources indiquent que son salaire mensuel avoisinerait 1,7 milliard de centimes, bien que les chiffres officiels parlent de 700 millions de centimes (environ 40 000 euros). Ce contrat, comprenant salaire fixe, prime de signature et autres bonus, a bouleversé le marché des transferts algérien.
Les agents et les joueurs utilisent désormais le salaire de Belaïli comme référence pour leurs négociations. Auparavant, les salaires culminaient à 400 millions de centimes (environ 20 000 euros). Face à ces nouvelles exigences, les présidents de clubs, surtout ceux financés par de grandes entreprises publiques comme le MC Alger, l’USM Alger et la JS Kabylie, ont dû s’adapter.
La plupart des joueurs demandent désormais entre 600 et 800 millions de centimes, reflétant une inflation des salaires qui n’affectera que les clubs les mieux dotés financièrement. Cette tendance pourrait échapper à tout contrôle, restreignant la compétition à quelques clubs seulement.
Face à cette flambée des salaires, des réactions officielles ont commencé à émerger. Charaf-Eddine Amara, président du CR Belouizdad et ancien président de la Fédération Algérienne de Football, a publié un message sur Facebook intitulé “Pour un Code de Conduite”. Il a critiqué la surenchère du mercato, les manipulations des agents, et l’irresponsabilité des clubs face à cette situation. Il appelle à une réflexion sur l’éthique dans le football pour réguler ce phénomène croissant.
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