Sadi a précisé que cette
initiative concernera en priorité les clubs qui réalisent une belle saison et
qui ambitionnent de monter
dans les divisions supérieures. L’objectif est clair :
stabiliser ces
formations et leur permettre de poursuivre leurs projets sportifs
sans craindre la faillite ou la perte de joueurs clés.
Parmi les clubs concernés
figurent le CA
Batna et le MSP
Batna en football, mais aussi des équipes de handball
telles que le Wifak Aïn
Touta, le MSP
Batna et l’Amel
Brika, sans oublier le club de volley-ball de Kastal Théniet El Abed. Ces
formations, souvent limitées par le manque de moyens, espèrent
désormais bénéficier d’un soutien concret de la part du
ministère.
Lors de cette réunion, le
député Smaïli a également attiré l’attention du ministre sur
l’état des
infrastructures sportives dans la région. Il a notamment
évoqué la rénovation du
stade Chahid Safouhi et du stade Chaoui, qui doivent être remis à
niveau afin d’accueillir à nouveau des rencontres importantes dans
de bonnes conditions.
Le ministre Sadi a, pour sa
part, réaffirmé son
engagement à apporter une aide financière directe avant la
fin de l’année afin de « garantir la stabilité et la continuité des
clubs dans la compétition ». Il a également salué le
soutien déjà accordé par
le wali de Batna, qui a injecté des fonds pour venir en
aide aux clubs de football, tout en annonçant qu’un
budget
complémentaire sera prochainement attribué aux équipes de
handball et de volley-ball.
Cette décision s’inscrit dans
une politique plus large
de soutien au sport algérien, amorcée en décembre dernier
lorsque le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, avait révélé la
participation active des entreprises publiques du secteur énergétique au
financement de plus de 150 clubs à travers le pays.
Walid Sadi entend désormais aller plus loin :
il veut rationaliser les
dépenses sportives, plafonner les salaires des joueurs et
encourager un modèle de
gestion plus durable au sein des clubs. Une bouffée
d’oxygène financière qui pourrait bien relancer l’élan du sport à
Batna — et, plus largement, dans tout le pays.