Selon les informations révélées par winwin, le sélectionneur de l’équipe nationale algérienne, Vladimir Petković, a tranché concernant la stratégie de préparation pour la fenêtre internationale du mois de mars 2026. À six mois du début de la Coupe du monde, l’Algérie avance progressivement dans la construction de son programme, déterminée à optimiser chaque détail avant d’affronter l’un des groupes les plus relevés du tournoi.
Le tirage au sort a placé les Verts dans la poule J aux côtés de l’Argentine, championne du monde en titre, du Jordanie et de l’Autriche. Un mélange exigeant de styles de jeu, entre technicité sud-américaine, discipline européenne et intensité asiatique. Pour Petković, cette configuration impose une préparation ciblée et cohérente.
D’après winwin, le sélectionneur a officiellement demandé à la FAF d’organiser deux matchs amicaux en mars :
- une rencontre contre un adversaire sud-américain,
- et une autre face à une sélection européenne.
L’objectif est clair : préparer ses hommes aux deux grands profils qui les attendront en phase de groupes, l’Argentine et l’Autriche. Les discussions sont en cours avec plusieurs fédérations, et la FAF analyse les propositions reçues tout en échangeant avec d’autres associations pour finaliser les adversaires.
Cette fenêtre de mars revêt une importance capitale. L’année 2026 ne compte que deux fenêtres FIFA avant le Mondial, celle de mars et celle du début juin. Le calendrier serré exige donc une organisation optimale et des adversaires bien choisis. La tendance actuelle montre que ces rencontres pourraient se dérouler en Europe, même en cas d’adversaire latino-américain. Comme l’a expliqué winwin, ces sélections préfèrent aujourd’hui organiser leurs rassemblements sur le sol européen pour faciliter les déplacements de leurs joueurs évoluant majoritairement dans les championnats de la vieille Europe.
Le lieu exact du stage algérien de mars n’a pas encore été officialisé. Toujours selon winwin, plusieurs options sont à l’étude, et le choix final dépendra notamment des disponibilités des nations ciblées pour ces tests. La FAF se montre ouverte à un stage à l’étranger, comme elle l’avait fait en novembre dernier en Arabie saoudite, où les Verts avaient battu successivement le Zimbabwe (3-1) puis l’Arabie saoudite (2-0).
Le sélectionneur suisse souhaite également maintenir une montée en puissance progressive, s’inscrivant dans la continuité des derniers mois. L’Algérie a déjà affronté deux profils contrastés : la Suède en juin et l’Arabie saoudite en novembre. Les deux prochaines échéances devront donc idéalement compléter ce panel, avec un adversaire sud-américain pour simuler le défi argentin, et un européen pour s’approcher du modèle autrichien.
Depuis son arrivée, Petković affiche une approche méthodique. Il veut offrir à ses joueurs une préparation calibrée, à l’image des grandes nations, afin d’aborder la Coupe du monde avec le maximum de repères. Et si les négociations se déroulent comme prévu, le mois de mars offrira à l’Algérie deux rencontres de haut standing, essentielles pour mesurer son niveau et ajuster le plan de bataille mondialiste.
Alors que les Verts s’apprêtent à disputer la CAN 2025, un autre chantier se prépare déjà en coulisses : celui de la Coupe du monde 2026. Petković a fixé la feuille de route ; il reste désormais à la FAF de transformer cette vision en réalité.

































