À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 organisée au Maroc, Vladimir Petković a tenu à relativiser un paramètre souvent surestimé dans l’analyse des grandes compétitions africaines : le climat. Alors que certains observateurs évoquent déjà les températures plus fraîches de l’hiver marocain comme un possible facteur d’avantage pour certaines sélections, le sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie a préféré désamorcer ce débat. « Je ne pense pas que ce soit un avantage de jouer dans un pays où il fait froid », a-t-il affirmé avec calme, estimant que l’impact climatique est bien moins déterminant que la préparation, la gestion des efforts et la capacité d’adaptation des joueurs. Pour Petković, réduire les chances d’une équipe à la météo relève davantage du discours médiatique que de la réalité du terrain.
Le technicien a développé une réflexion plus large sur les dynamiques d’adaptation physiologique, en particulier pour les sélections issues du continent africain. « Les équipes qui viennent de pays chauds s’adaptent plus facilement que l’inverse », a-t-il ajouté, rappelant que passer d’un environnement chaud à un climat plus frais est généralement moins contraignant que le chemin inverse. Cette analyse concerne aussi bien les équipes nord-africaines que celles venues d’Afrique subsaharienne, toutes habituées à évoluer sous des températures élevées une grande partie de l’année. Selon Petković, ces sélections disposent d’un avantage naturel en matière d’acclimatation, car le froid modéré ne représente pas un choc physiologique majeur, contrairement à la chaleur intense que peuvent subir des équipes européennes ou venues de zones tempérées lorsqu’elles jouent en Afrique.
À travers cette prise de position, le sélectionneur de l’Algérie, Petković, envoie un message clair à ses joueurs comme à ses adversaires : la CAN au Maroc 2025 se gagnera sur des critères purement sportifs. Organisation tactique, fraîcheur mentale, discipline collective et efficacité dans les moments clés pèseront bien plus lourd que quelques degrés de différence sur le thermomètre. Petković refuse ainsi toute forme d’excuse anticipée ou de lecture simpliste des conditions extérieures. Pour lui, les sélections africaines, quelle que soit leur région, possèdent les ressources nécessaires pour s’adapter rapidement et performer. Le discours se veut rassurant, mais aussi exigeant : l’Algérie devra se préparer comme si le climat n’était qu’un détail parmi d’autres. Dans un tournoi aussi relevé, seuls les choix justes, la constance et la capacité à gérer la pression feront la différence, bien loin des débats sur le froid ou la chaleur.
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