Pour Nazim Bessol, directeur de la rédaction du média algérien Foot Afrique, la trajectoire de l’équipe nationale A’ dans cette Coupe Arabe 2025 ne souffre d’aucune ambiguïté : une sélection qui vise le sacre ne doit jamais craindre l’identité de son adversaire, quel que soit le tour ou le contexte. Dans une analyse franche, Bessol estime que l’Algérie — tenante du titre et déjà habituée aux atmosphères électriques de ce type de compétition — possède suffisamment de maturité pour affronter n’importe quelle nation sans se laisser troubler. Selon lui, la force d’un champion réside d’abord dans la constance mentale, et l’Algérie, malgré des critiques ponctuelles sur son jeu, a montré qu’elle restait l’équipe à battre, surtout lorsqu’elle évolue avec discipline et lucidité. Dans cette perspective, Bessol ne voit aucune raison pour que la pression extérieure altère le rendement du groupe, convaincu que cette équipe a conservé l’essentiel de l’ADN qui lui a permis de triompher lors de la précédente édition.
Revenant sur les deux premières sorties algériennes, Bessol juge que le succès face au Bahreïn ne constitue en rien une surprise. Selon lui, l’écart technique et structurel entre les deux sélections annonçait déjà une issue favorable aux Verts, lesquels ont su gérer le tempo et imposer leur rythme sans jamais réellement trembler. En revanche, l’analyse du match contre le Soudan mérite nuance : l’expulsion précoce subie par les Algériens a profondément faussé le déroulement de la rencontre, obligeant l’équipe à évoluer dans un plan restrictif où le pragmatisme prenait le pas sur l’expression collective habituelle. Pour Bessol, toute critique excessive à l’égard du jeu lors de cette rencontre ne saurait donc être totalement fondée, puisque le contexte tactique fut dicté par un incident de match plus que par un choix assumé du staff.
Au-delà de ces considérations ponctuelles, Nazim Bessol estime que l’Algérie reste parfaitement alignée avec les ambitions qu’on prête à un champion en titre : solidité mentale, capacité à gérer les moments faibles, et une exigence toujours présente dans la manière d’aborder chaque adversaire. Il rappelle que les compétitions de courte durée se jouent souvent sur des détails, mais qu’une équipe qui sait pourquoi elle est là ne s’égare pas facilement. Pour lui, ce groupe possède encore de la marge, et les progrès visibles d’un match à l’autre confortent l’idée d’un collectif qui monte en puissance au moment opportun. S’il y a des ajustements à effectuer, ils restent largement accessibles pour une sélection qui connaît déjà la recette du succès et dont l’objectif ne peut être autre que de défendre son titre avec autorité.
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