Algérie Foot– À Médéa, ville du nord de l’Algérie, la transformation inattendue du stade Imam Ilyas suscite l’étonnement et l’indignation. En effet, ce terrain autrefois destiné aux rencontres sportives a été réquisitionné pour devenir un véritable espace d’élevage de chevaux, perturbant les activités sportives et bouleversant les amateurs de football de la région.
Ce stade, qui a accueilli des générations de jeunes talents et servi de lieu de rencontre pour les jeunes de cette région d’Algérie, est aujourd’hui loin de remplir sa mission sportive. Des installations autrefois vouées à l’entraînement et aux compétitions se retrouvent investies par des animaux et dégradées par l’absence d’entretien approprié. Les locaux et les gradins se détériorent, et le terrain de jeu, en mauvais état, ne permet plus d’accueillir les entraînements et matchs habituels.
Cette situation suscite de vives critiques parmi les habitants et les associations locales, qui expriment leur mécontentement face à la perte d’un des rares espaces sportifs de la région. “C’est un endroit symbolique pour Médéa, un espace qui a vu grandir de nombreux jeunes sportifs”, souligne un habitant de la ville, attristé par la situation. Pour beaucoup, ce manque de considération traduit un abandon regrettable des infrastructures sportives locales, au détriment de la jeunesse et des passionnés de sport.
Les citoyens de Médéa appellent les autorités à réagir et à restaurer le stade Imam Ilyas pour lui redonner sa vocation d’origine. Ils estiment que le stade pourrait retrouver sa fonction initiale avec une volonté politique et des efforts financiers bien dirigés. Cette transformation temporaire en écurie rappelle l’importance de préserver les espaces publics pour leurs fonctions premières et de respecter les besoins de la communauté. En attendant une intervention, le terrain continue de se détériorer, et la population de Médéa garde espoir de revoir, un jour, leurs jeunes retrouver leur stade et leurs ambitions sportives.
Lire également :
JSK – “Je ne suis pas un ane” : Abdelhak Benchikha craque