Algérie Foot – À la veille des élections pour le renouvellement
des ligues de wilaya et régionales, prévues entre le 1er septembre
et le 31 décembre par le Ministère de la Jeunesse et des Sports
(MJS), des spéculations émergent concernant les intentions du
président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid
Sadi. Selon certains observateurs, Sadi souhaiterait maintenir un
mécanisme controversé de désignation d’experts par la FAF au sein
des assemblées générales des ligues, avec le droit exclusif pour
ces derniers et les anciens présidents des ligues de se présenter
aux élections.
Cette approche, si elle se confirme, exclurait les membres des
assemblées générales de la possibilité de se porter candidats aux
élections, ce qui pourrait être perçu comme un déni de droits.
L’objectif apparent de cette manœuvre serait de contrôler la
sélection des futurs présidents de ligues et des membres des
bureaux exécutifs, influençant ainsi la composition de l’Assemblée
générale de la FAF. Cela revêt une importance stratégique, car la
FAF doit elle-même organiser son élection présidentielle avant le
31 mars 2025.
Cependant, les articles 13 des statuts des ligues et 12 des
statuts de la FAF garantissent aux membres le droit de voter, de
proposer des candidats et de se présenter à des postes électifs. En
2018, le MJS avait déjà ordonné l’annulation de ce système
d’experts, confiant la mission à Nadir Bouznad, alors directeur des
sports, aujourd’hui secrétaire général de la FAF. À l’époque,
Bouznad avait amorcé l’élimination des experts au sein des ligues
régionales.
Désormais, la question reste de savoir si Bouznad poursuivra
cette politique en accord avec les textes de loi, ou s’il cédera
aux pressions internes. Le suspense demeure.
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