Algérie Foot – La semaine dernière, l’Algérie et la Tunisie se sont affrontées lors d’un match amical au stade 19 mai 1956 d’Annaba. La rencontre s’est soldée par un match nul, un but partout.
KKhaled Lemmouchia, ancien international algérien qui a joué un rôle majeur dans la qualification de l’équipe nationale à la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, a partagé ses réflexions sur ce derby maghrébin lors d’une interview accordée au quotidien Compétition. Lemmouchia a souligné que le problème de l’Algérie face à la Tunisie résidait au milieu de terrain. ” Dans ce match, il y avait un duo inédit avec Zerrouki – Bentaleb. On pouvait mettre le premier en sentinelle et le second le placer un peu plus haut. Pour moi, il fallait aligner l’un ou l’autre, mais pas les deux ensembles. Farès Chaibi, qui joue dans son club sur les côtés, on l’a vu plus à l’aise au milieu qu’une fois le coach national a sorti Zerrouki. Il faut reconnaître que les Tunisiens ont donné une bonne opposition, même si, comme vous le dites, dans ce match, le point faible de l’EN était le milieu de terrain. “, a-t-il déclaré.
En ce qui concerne les performances des attaquants, Lemmouchia a ajouté. ” Comme je l’ai dit, en attaque, j’ai apprécié le niveau affiché par Amoura. Effectivement, ça manque d’animation offensive dans notre jeu, il manquait quelqu’un comme Bennacer qui casse les lignes. Nos latéraux étaient timides, avec Bensebaini ou Atal, ça aurait été mieux. Cela dit, il ne faut pas chercher de faux prétextes pour camoufler nos carences, il y a des déchets à éliminer dans le jeu de l’équipe. Belmadi, qui est tout le temps dans l’analyse, va apporter des correctifs pour rendre le jeu de l’équipe plus efficace. En tant que supporter de l’EN, je me dois d’être optimiste. “
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