La 77e minute de jeu restera comme l’un des moments les plus forts de la rencontre entre l’Algérie et le Soudan à la CAN 2025. Lorsque Vladimir Petkovic a décidé de remplacer Riyad Mahrez par Anis Hadj Moussa, le stade s’est levé comme un seul homme pour offrir une standing ovation à son capitaine. Un hommage appuyé et mérité pour un joueur qui venait de livrer une prestation majuscule et d’entrer un peu plus dans l’histoire du football algérien.
Auteur d’un doublé, Riyad Mahrez a une nouvelle fois démontré qu’il demeure l’un des hommes forts des Fennecs, même dans une phase avancée de sa carrière. Grâce à ces deux réalisations, le capitaine algérien porte désormais son total à huit buts inscrits en phase finale de Coupe d’Afrique des Nations, creusant l’écart avec la légende Lakhdar Belloumi, qui en compte six. Un chiffre symbolique qui témoigne de la constance et de l’influence de Mahrez sur plusieurs éditions de la CAN.
Dès les premières minutes de la rencontre, l’ancien joueur de Manchester City s’est montré décisif, guidant ses coéquipiers par son expérience et sa justesse technique. Son positionnement entre les lignes, sa capacité à créer le danger et son sang-froid devant le but ont constamment mis la défense soudanaise en difficulté. Le doublé inscrit n’est que la récompense logique d’une prestation pleine, marquée par une grande maîtrise et une implication totale.
Lorsque le panneau de changement s’est levé à la 77e minute, le public a immédiatement compris la portée du moment. En quittant la pelouse pour laisser sa place à Anis Hadj Moussa, Riyad Mahrez a été accueilli par une ovation nourrie, ponctuée d’applaudissements et de chants. Le capitaine a salué les tribunes, visiblement ému, conscient de vivre un instant fort, rare et précieux dans une carrière internationale.
Ce remplacement avait également une dimension stratégique. Vladimir Petkovic a choisi de préserver son leader, alors que le match semblait déjà bien maîtrisé, tout en offrant du temps de jeu à Anis Hadj Moussa. Le jeune ailier a ainsi pu goûter à l’intensité de la CAN, dans un contexte favorable, sous les encouragements d’un public encore porté par l’émotion du moment.
































